Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Lors de votre départ à la retraite, vous pouvez prétendre à deux retraites : une pension de retraite de la part de l’Assurance retraite de la Sécurité sociale, également nommée retraite de base, et une pension de l’Agirc-Arrco, appelée retraite complémentaire. Afin d’obtenir votre retraite de base à taux plein, il est indispensable de rassembler plusieurs conditions nécessaires, sans quoi une décote vous sera appliquée. Cette dernière est-elle définitive ?
Retraite : deux cas particuliers pour obtenir le taux plein
Deux cas de figures principaux vous permettent d’obtenir votre retraite à taux plein. Dans un premier temps, vous pouvez partir à la retraite à l’âge légal de départ, porté à 64 ans dans le cadre de la réforme des retraites, et bénéficier du taux plein si vous justifiez du nombre de requis de trimestres. Celui-ci s’élève actuellement à 43 annuités. Il vous est également possible de profiter du taux plein, sans condition d’assurance, si vous partez à la retraite à l’âge fixé pour le taux plein, c’est-à-dire 67 ans. Dans ces deux contextes, aucune décote ne vous sera appliquée.
Retraite : comment marche la décote ?
Le montant de votre pension de retraite de base est directement corrélé à la moyenne de vos salaires bruts de vos 25 meilleures années. Toutefois, si vous partez à la retraite avant 67 ans sans avoir cotisé le nombre de trimestres exigé, le taux de 50% prévu pour le taux plein est réduit de 0,625 par trimestre manquant. Dans le cadre de la retraite complémentaire, il existe deux types de minoration : une définitive et une temporaire. La minoration définitive s’applique ainsi lorsque l’assuré n’a pas rempli les conditions d’ouverture de droits au taux plein. La minoration temporaire de 10% est, quant à elle, appliquée pendant trois ans sur le montant de l’allocation de retraite complémentaire.