Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Pour compléter la retraite de base, la retraite complémentaire est gérée par des caisses de retraite dites “complémentaires”. Elle vient ainsi s’ajouter à la retraite de base versée par le régime général de la Sécurité sociale. En France, trois niveaux de protection sociale coexistent en matière de retraite, que ce soit la retraite de base gérée par répartition, la retraite complémentaire ou encore la retraite supplémentaire. La retraite complémentaire est-elle obligatoire ?
Retraite complémentaire : qu’est-ce que c’est ?
La retraite complémentaire est versée à l’assuré selon la caisse de retraite de laquelle il dépend. Chaque catégorie socio-professionnelle dispose ainsi d’un régime complémentaire de vieillesse et de sa propre caisse de retraite. Chaque assuré est automatiquement affilié à la caisse de retraite complémentaire qui correspond à son régime et à sa catégorie socio-professionnelle. Pour la recevoir, il faut cesser toute activité professionnelle, remplir des conditions d’âge et de carrière, mais aussi faire une demande de liquidation de retraite Agirc-Arrco, pour les salariés du privé.
Retraite complémentaire : est-elle obligatoire ?
La retraite complémentaire est obligatoire. Elle fonctionne d’après un régime à points. Dès lors, les cotisations versées pour la retraite complémentaire sont converties en points de retraite. Chaque salarié cumule ainsi des points sur un compte ouvert à son nom : le nombre de points acquis et la valeur des points, fixée par le régime de retraite, permettent, dès lors, de déterminer le montant de la pension de retraite complémentaire auquel l’assuré peut prétendre. Le calcul de sa retraite complémentaire se base alors sur trois éléments, l’assiette des cotisations, le taux de calcul des points et la valeur d’un point.