Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Eric Zemmour, Emmanuel Macron, Valérie Pécresse… Trois candidats à l’élection présidentielle militent aujourd’hui pour le report de l’âge légal de départ à la retraite. L’ancien polémiste, rangé à l’extrême-droite, apparaît moins ambitieux que ses rivaux : le nouvel échéancier qu’il envisage est fixé à 64 ans, comme l’a déjà expliqué Planet. La candidate des Républicains, qui accuse d’ailleurs le président sortant d’avoir copié son projet, va plus loin. Elle avance, pour sa part, l’âge de 65 ans. Dans le premier cas de figure, il s’agit donc de retarder de deux ans l’âge de cessation d’activité. Dans le second, cela ajoute trois ans de plus à tenir.
En théorie, le projet de ces trois candidats est relativement aisé à comprendre. Dans la pratique, pourtant, le report de l’âge légal pourrait engendrer une série d’effets secondaires que les électrices et les électeurs n’ont pas envisagé de prime abord. Force est de constater, en effet, que les actifs travaillent souvent plus longuement que ne l’exige strictement la loi. Comme l’expliquait récemment Ouest-France sur la base des informations de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), “l’âge moyen au régime général de départ à la retraite est de 62,8 ans” en 2020. Les hommes partaient alors vers 62,5 ans et les femmes vers 63 ans. En excluant les retraites anticipées du calcul, les valeurs remontent à 63,5 ans pour la population générale ainsi que les hommes et 63,4 ans pour les femmes.
Les Français devront-ils continuer à travailler après 65 ans si l’âge de départ à la retraite est repoussé ?
Dès lors, la question peut légitimement se poser : les Françaises et les Français vont-ils devoir travailler plus que de raison, si Emmanuel Macron, Valérie Pécresse ou Eric Zemmour décident effectivement, une fois potentiellement installés à l’Elysée, de repousser l’âge de départ ? D’après Capital, c’est un risque qu’il faut effectivement prendre en compte.
Les effets secondaires du report de l’âge légal de départ à la retraite
Ce n’est pas la première fois que des candidats à la présidence de la République envisagent le report de l’âge légal de départ à la retraite. En 2010, rappelle Capital, Nicolas Sarkozy l’avait déjà fait passer de 60 à 62 ans. De telles situations soulèvent un certain nombre de questions : faut-il également s’attendre à un relèvement de l’âge d’annulation automatique de la décote, aussi appelé âge de taux plein automatique ? Il est aujourd’hui fixé à 67 ans. S’il est relevé de trois ans, cela le ramènerait à 70 ans.
Ce n’est pas le seul élément à prendre en compte, d’autant qu’une telle augmentation ne serait pas automatique. Parmi les autres effets secondaires potentiels du report de l’âge légal…
Report de l’âge légal : allez-vous perdre votre surcote ?
L’autre danger, c’est aussi l a perte de la surcote pour tous les futurs retraités qui auraient décidé de travailler plus que nécessaire dans l’ancien régime. “Relever l’âge de départ aura pour conséquence de baisser le nombre de retraités partant avec une décote car ils n’ont pas le taux plein mais aussi de diminuer le nombre de ceux qui partent avec une surcote”, explique en effet l’économiste Michaël Zemmour pour Capital.
Si la réforme va trop vite, certains se verront donc privés de l’argent qu’ils pensaient avoir légitimement cotisé.