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En 2019, ce sont environ 1,7 million de retraités tous régimes qui avaient décidé d’exiler pour vivre une fin de carrière au calme. Toutefois, dans ce contexte, il est important de connaître quelques obligations pour les pensions de retraite versées à l’étranger et notamment le régime fiscal, mais aussi social, spécifique qui en découle. Celui-ci varie, en effet, en fonction du pays de résidence. Voici les principales règles à connaître pour une retraite à l’étranger.
Retraite à l’étranger : quelles sont les règles d’imposition ?
Les règles d’imposition pour les pensions de retraite perçues à l’étranger peuvent sembler complexes. En fonction de votre situation, vous devrez ainsi payer l’impôt sur le revenu uniquement en France, dans votre pays d’accueil ou bien dans les deux pays. Vous pouvez, en principe, être imposé dans les deux pays. Afin de ne pas connaître ce cas de figure, il est indispensable qu’il existe une convention fiscale entre la France et votre pays d’accueil. Par exemple, des pays tels que le Maroc, le Portugal, l’Italie, l’Indonésie, l’Espagne ou Chypre ont signé une convention avec la France, qui permet à vos revenus de n’être imposés qu’une seule fois.
Retraite à l’étranger : comment déclarer ses revenus ?
Plus de 70 pays n’ont, quant à eux, pas conclu de convention fiscale avec la France. Lorsque votre pension est imposée dans votre pays d’accueil, ce sont ses règles qui s’appliquent. Pour la part de vos pensions imposée en France, votre impôt est prélevé à la source par chaque caisse de retraite. Vous devez toutefois déclarer vos pensions et vos autres revenus perçus à l’étranger depuis la France. Si la somme de ces revenus dépasse le seuil de 44 173 euros fixé en 2022, votre impôt sera régularisé l’année suivante selon les règles en vigueur pour tous les contribuables.