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Le 21 avril 1961, à Alger, une partie de l’armée liée à l’OAS (Organisation Armée Secrète) organise un putsch pour s’opposer à la politique algérienne du général de Gaulle. Mais la tentative menée par quatre généraux – Salan, Challe, Jouhaud et Zeller – échoue.
Deux jours plus tard, lors d’une allocution télévisée, le général de Gaulle, vêtu de son uniforme, fustige ce coup d’Etat manqué et qualifie ses instigateurs de « quarteron de généraux en retraite ». Le terme qu’il emploie est inhabituel et soulève des interrogations. Il ne signifie pas quatre, comme beaucoup le pensent alors logiquement puisque quatre hommes sont visés par le mot, mais, dans un sens premier, un quart de 100, c’est-à-dire 25, et dans un sens dérivé, une petite quantité de personnes. C’est dans ce sens que le général de Gaulle l’emploie.
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Dans son allocution solennelle, le général de Gaulle appelle les soldats à l’obéissance et annonce le recours à l’article 16 de la Constitution.
Après l’échec du putsch d’Alger, 220 officiers seront relevés de leur commandement et plus de 100 seront jugés. Les quatre généraux, eux, seront arrêtés et emprisonnés.
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