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Vous aussi, vous rêvez d’une retraite heureuse sous les tropiques ? Nombreux, en effet, sont les actifs qui ne demandent qu’à pouvoir partir plus tôt. Mais malheureusement - ou heureusement, c’est selon ! - l’arrêt précoce de la carrière se solde presque systématiquement par une décote au moment de la liquidation des droits. Cette dernière, si elle affecte la pension issue du régime général, peut même s’avérer définitive.
Une question demeure donc : est-il possible de la contourner ? Ou, à tout le moins, de la compenser à l’aide - par exemple ! - de revenus complémentaires ? Éléments de réponse.
Dans certains cas, explique le journal Notre Temps sur son site, le départ à la retraite précoce peut être rendu possible par une carrière longue. En effet, les salariés qui ont commencé à exercer avant 20 ans peuvent, s’ils sont en mesure de justifier d’un certain nombre d’acquis, partir en retraite avant le reste des travailleurs. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils travaillent nécessairement moins dans l’absolu : ils doivent, en effet, afficher une durée minimale d’assurance de début de carrière ainsi qu’une durée d’assurance cotisée dépendant de l’année de naissance.
Peut-on vraiment partir à la retraite plus tôt sans perdre d’argent ?
D’autant plus que les travailleurs à carrière longue ne sont pas toujours exonérés de malus : celui de 10% imposé par l’Agirc-Arrco les concerne encore, tant qu’ils ne retardent pas leur départ à la retraite d’au moins un an…
Une autre solution, d’ores et déjà évoquée dans nos colonnes, implique de transformer son capital immobilier en rente. Pour cela, il faudra donc passer par le viager habité : en vendant ainsi votre logement, vous bénéficierez de revenus garantis jusqu’à votre décès, sans pour autant avoir à quitter la résidence. C’est une bonne façon de booster ses revenus, même en cas de minoration (temporaire ou définitive) de la pension. Attention, cependant ! Le bien sortira forcément du patrimoine que vous pourrez léguer à vos éventuels héritiers.
Partir à la retraite plus tôt sans perdre d’argent : pensez à l’épargne !
L’épargne, parce qu’elle permet de préparer sa cessation d’activité et offre une myriade de possibilités selon le type de produit choisi, est l’outil parfait pour contrer une perte de pouvoir d’achat au moment du départ à la retraite. Rappelons d’ailleurs que cette dernière surviendra mécaniquement, peu importe la date choisie : le fonctionnement même du taux de remplacement ne permet pas de toucher jusqu’à 100% de son dernier salaire.
L’assurance-vie, parmi tant d’autres produits possibles, permet le retrait programmé de sommes initialement placées et constitue une option viable tant sur une longue période que ponctuellement, en fonction du montant épargné bien sûr.
Le PER peut aussi représenter un moyen de gonfler ses revenus une fois à la retraite ; et permet en plus de défiscaliser à l’entrée (pas à la sortie) les sommes d’argent épargnées. Plus d’informations à son sujet en suivant ce lien.
Partir à la retraite plus tôt : faut-il envisager le rachat de trimestres ?
Le rachat de trimestres permet également de se rapprocher de la durée minimale de cotisation requise pour prétendre à la retraite au taux plein. Cependant, ce n’est pas toujours l’option la plus pertinente, notamment parce qu’elle peut s’avérer particulièrement onéreuse. Planet se penchait précisément sur les questions à se poser avant d’opter - ou non ! - pour une telle opération, qu’il sera plus simple d’amortir en cas de transaction réalisée vers 45 ou 50 ans.
La retraite à l’étranger peut aussi constituer une autre piste de réflexion éventuelle. En effet, l’expatriation vers un pays du sud de l’Europe, par exemple, permet souvent de gagner en pouvoir d’achat une fois sur place, y compris avec une faible rémunération au regard des standards français. Le coût de la vie n’est pas le même.