De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La perte d’un conjoint fait partie des événements les plus difficiles d’une vie et il est complexe de savoir comment faire face à ce bouleversement. Alors que la peine recouvre les moindres gestes du quotidien, il est parfois compliqué de songer à certaines démarches administratives, pourtant indispensables à réaliser lors de ce décès. Au moment du départ de votre conjoint, vous pouvez ainsi bénéficier d’une pension de réversion, qui vous sera versée selon certaines conditions à respecter. Découvrez-les régime par régime.
Pension de réversion : qu’est-ce que c’est ?
Tous les régimes de retraite offrent la possibilité de recevoir une pension de réversion lors du décès de son conjoint. En effet, il est envisageable de pouvoir obtenir une somme d’argent qui correspond à une partie de la retraite de votre partenaire de vie au moment de sa disparition. Les conditions requises pour pouvoir effectuer cette demande sont toutefois différentes en fonction des régimes de retraite. Il est ainsi important de savoir que la somme qui pourra vous être versée est normalement estimée entre 50 et 60% du montant de sa pension d’origine.
Pension de réversion : des conditions mises en place
D’autres conditions sont également obligatoires ou facultatives en fonction des régimes. Un âge minimal est ainsi requis d’après les règles mises en place. À partir de cette limite, vous pourrez, ou non, prétendre à une pension de réversion. Les conditions de situation familiale sont également très précises. Certains régimes obligent, dès lors, les deux partenaires à avoir été mariés pour pouvoir toucher cette somme d’argent. D’autres fixent parallèlement une durée de mariage à respecter ou encore un nombre d’enfants précis. Jusqu’à aujourd’hui, le Pacs n’était pas suffisant pour pouvoir recevoir une pension de réversion. Découvrez, dans notre diaporama, toutes les conditions à remplir régime par régime.