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À l’approche de la retraite, vous pouvez être facilement inquiet en découvrant que votre nombre de trimestres est très insuffisant pour espérer une pension de retraite de base raisonnable. Le minimum contributif est donc utilisé afin de permettre aux retraités du régime général de l’Assurance vieillesse de la Sécurité sociale ayant cotisé sur de faibles salaires de percevoir un montant minimum de retraite de base. Dans ce cas de figure, si votre retraite de base est inférieure à cette somme, elle est augmentée afin d’atteindre ce palier. Explications.
Minimum contributif : qu’est-ce que c’est ?
Le minimum contributif est indispensable afin de garantir à des retraités modestes, ayant peu cotisé, une base minimale comme pension de retraite. Pour le calculer, il faut prendre en compte le plafond mensuel des retraites personnelles. Ainsi, ce plafond est régulièrement révisé sur le montant du Smic et a été revalorisé, au 1er janvier 2023, à 1 309,75 euros par mois, soit une augmentation de 35,99 euros. Il est donc impossible que le cumul de la retraite de base et de la retraite complémentaire dépasse ce plafond. Dans le cas où vous êtes éligible au minimum contributif, votre retraite est indexée sur cette nouvelle somme.
Minimum contributif : quel est son montant pour moins de 120 trimestres cotisés ?
Pour une cotisation égale à 120 trimestres, le minimum contributif s’élève à 8 970,87 euros brut par an, soit 747,57 euros brut par mois. Si, a contrario, vous n’avez pas pu cotiser 120 trimestres et que vous êtes en dessous de ce seuil, votre minimum contributif sera de 8 209,62 euros brut par an, soit 684,14 euros brut par mois. D’après votre nombre de trimestres cotisés, vous pouvez obtenir le minimum contributif de base et la majoration maximale de 63,43 euros ou bien le minimum contributif majoré maximum de 747,57 euros. Dans le cas où vous touchez des sommes complémentaires vous permettant d’aller au-delà du plafond des retraites personnelles, votre retraite sera automatiquement réduite sur cette base.