De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La retraite - et tout particulièrement la transition vers la retraite - est une étape charnière. D’aucuns pourraient même argumenter qu’il s’agit, en vérité, du moment le plus important de toute une carrière. Et pour cause ! A bien des égards, c’est là l’horizon vers lequel toutes les travailleuses et tous les travailleurs avancent ; année passée à s’échiner après année. Ils cotisent en tout cas dans ce but… et c’est bien le temps passé à ainsi bûcher qui leur permet, in fine, de percevoir la pension à laquelle ils ont finalement droit.
Cette dernière reflète d’ailleurs leurs revenus d’avant… Dans une certaine mesure : on parle alors, comme a déjà pu l’expliquer Planet, de taux de remplacement. C’est ce dernier qui caractérise combien de leurs précédents revenus les anciens actifs perçoivent une fois à la retraite. Il est généralement moins élevé quand les salaires étaient forts et peut approcher les 80 ou 90% quand les travailleurs étaient précaires. Dès lors, combien fallait-il théoriquement gagner pour percevoir une pension de 1 000 euros, ce qui correspond au minimum souhaité par Emmanuel Macron ?
Retraite : combien fallait-il gagner pour percevoir une pension de 1 000 euros ?
Aujourd’hui, une pension de 1 000 euros est théoriquement accessible à tout salarié dont le salaire mensuel net s’élevait au moins à 750 euros - ce qui signifie ne pas travailler à temps plein, le Smic étant fixé à 1 285,25 euros nets par mois en 2021. Avec un dernier salaire (représentatif de l’intégralité du parcours professionnel), un actif perçoit donc 12 000 euros bruts à l’année, estime le site spécialisé Calcul du salaire brut en net. D’après La Retraite en Clair, cela ramène donc sa pension théorique - s’il ne souffre d’aucune décote, c'est-à-dire s’il est parti à la retraite avec tous ses trimestres et au moins 64 ans - à 1 082 euros par mois.
De son côté, rappelle BFMTV, Emmanuel Macron souhaite la mise en place d’une “pension minimum à 1 000 euros” pour tous les anciens salariés en mesure de justifier d’une carrière complète. Une réforme susceptible de voir le jour à l’issue de l’élection présidentielle de 2022. Affaire à suivre !