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A dix jours du second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron était l'invité de l'émission de TF1 "Elysée 2017". Pendant plus d'une heure d'interview, le candidat soutenu par "En Marche !" a abordé tous les sujets ou presque : emploi, sécurité, terrorisme. Même les sujets qui fâchent, comme l'épisode polémique de la Rotonde, et sa rencontre mouvementée avec les salariés de l'usine Whirlpool à Amiens la veille. Le candidat n'a pas annoncé de nouvelles mesures, mais voici ce qu'il a dit de nouveau :
Ne pas voter pour lui, c'est "décider d'aider" Marine Le Pen
Alors que Jean-Luc Mélenchon doit s'exprimer ce vendredi et que Nicolas Dupont-Aignan doit annoncer sa consigne de vote le même jour, Emmanuel Macron a déclaré : "Les Français ont décidé qu’il y avait deux offres : Mme Le Pen et celle que je représente. C’est l’alternative démocratique. Il faut donc se positionner. Ne pas se positionner, c’est décider d’aider Mme Le Pen". "Soyons tous face à nos responsabilités. C’est trop facile d’avoir fait des leçons de morale pendant longtemps et de vouloir s’en affranchir", a insisté le candidat de En marche, visant implicitement Jean-Luc Mélenchon.
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Il reconnaît des qualités à sa rivale
Plutôt honnête, le candidat ne s'est pas dérobé devant cette question : "Qui a-t-il en Marine Le Pen que vous admirez ?". "J’admire toujours quelque chose dans l’autre", a affirmé le candidat. "Elle a une part d’humanité et donc elle a une détermination. Je combats à peu près tout de ses idées, de ses valeurs, de ses principes, mais elle est déterminée. Elle n’a pas compris que je l’étais encore plus qu’elle", a-t-il souligné. Pour rappel, à cette même question inversée, Marine Le Pen avait répondu "Rien".
Brigitte Macron, son épouse, aura "un rôle public"
Interrogé sur le rôle de son épouse Brigitte, comme Première dame, Emmanuel Macron, qui a d’abord expliqué ne pas pouvoir répondre à cette question par humilité car il n’est pas président de la République, a finalement concédé que Brigitte aura "un rôle public" s’il parvient à l’Elysée. "Je souhaite qu’un cadre soit défini et je demanderai qu’un travail soit conduit en la matière", a-t-il expliqué. "Elle aura son mot à dire sur ce qu’elle veut être", a-t-il ajouté.
Toutefois, le candidat a tenu à préciser : "Elle ne sera pas rémunérée par le contribuable parce que je ne l’ai jamais fait. Je pense qu’il faut s’en tenir à cette règle, mais elle aura une existence, une voix, un regard (…) Elle aura un rôle public parce qu’il en est ainsi et c’est une attente".