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Emmanuel Macron était un peu en avance. Après un long silence médiatique, le chef de l'État a formulé ses vœux aux Français mardi 31 décembre, pour dresser le bilan de l’année passée et donner les objectifs de celle à venir. Alors qu’il était en vacances au fort de Brégançon, le président de la République a retrouvé l'Élysée pour cette allocution traditionnelle, lors de laquelle il était une nouvelle fois debout. Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron a pris la parole à 20 heures, pour un discours retransmis sur les chaînes de télévision nationales et à la radio.
"Je ne cèderai rien au pessimisme ou à l’immobilisme"
Cette année encore, les vœux du chef de l'État étaient très attendus alors qu’il est embourbé dans sa deuxième crise sociale depuis le début de son quinquennat. Scruté par les Gilets jaunes en décembre 2018, son discours de 2019 a été particulièrement suivi par les manifestants contre la réforme des retraites. Un dossier épineux ouvert en 2019 et qui ne se refermera pas en 2020.
Au cours de ses vœux, Emmanuel Macron a donc évoqué l’année à venir comme le premier chapitre d’une nouvelle décennie : "A l’aube de cette nouvelle décennie, je veux vous assurer que je ne céderai rien au pessimisme ou à l’immobilisme". Durant les 18 minutes qu’a duré son discours, le président a également évoqué une année qui "doit ouvrir la décennie de l’unité retrouvée de la Nation".
Quand commence la troisième décennie du XXIe siècle ?
Pourtant, comme l’explique Le Figaro, le passage en 2020 n’a pas marqué celui d’une nouvelle décennie. La troisième décennie du XXIe siècle n’a pas commencé dans la nuit de mardi à mercredi puisque, selon le calendrier grégorien, la décennie 2011-2020 se terminera… Le 31 décembre 2020. D’après le quotidien, les siècles et les décennies commencent "la première année après la naissance de Jésus-Christ". La naissance de Jésus-Christ marque le début de notre ère depuis une décision prise au Vie siècle, à l’époque où l’Europe n’utilisait pas le zéro, qui sera emprunté bien plus tard aux Arabes.
Emmanuel Macron n’est pas le premier président de la République à faire cette erreur. Comme le rappelle Le Figaro, Valéry Giscard d’Estaing avait, lui aussi, voulu ouvrir une nouvelle décennie en 1980. Lors de ses vœux le 31 décembre 1979, il avait déclaré : "Nous savons tous que la première année de la décennie, l’année 1980, sera difficile". Une erreur qui ne lui avait pas porté chance : un an et demi plus tard, en mai 1981, il laissait sa place à François Mitterrand, tout juste élu président de la République.