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Alors que l’unité nationale a pris fin mardi après-midi après les questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, plusieurs hommes politiques ont fait des propositions pour renforcer la sécurité des Français.
François Hollande et son "pacte de sécurité"
Tout d’abord, François Hollande. Le président de la République a détaillé son "pacte de sécurité" lundi après-midi devant les parlementaires réunis à Versailles. Le chef de l’Etat a demandé au Parlement la prolongation de l’état d’urgence en France pour trois mois. Il souhaite également le vote d’ici la fin de la semaine d’une loi "adaptant son contenu à l’évolution des technologies et des menaces."
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François Hollande souhaite également une modification de la Constitution pour disposer d’un "outil approprié pour fonder la prise de mesures exceptionnelles pour une certaine durée sans recourir à l'état d'urgence et sans compromettre l'exercice des libertés publiques". Le président a aussi demandé la déchéance de la nationalité pour les binationaux en cas de terrorisme ainsi que la création de 8 500 nouveaux postes dans les forces de l’ordre et la justice.
La droite salue le président et lui demande d’aller plus loin
Dans une interview ce mercredi au Monde, Nicolas Sarkozy a salué ce "revirement inattendu, inédit et spectaculaire de la politique de sécurité du gouvernement." "Je le salue car c’est un début d’alignement sur ce que nous demandons depuis des mois.", a-t-il déclaré avant de rajouter qu’"il reste des efforts à faire : la pénalisation de la consultation des sites djihadistes (…) ainsi que la mise en œuvre du PNR [fichier européen des données de passagers aériens]." Il a également fait part de son envie "que le gouvernement reprenne celles de nos propositions qu’il n’a pas encore retenues", à savoir "l’assignation à résidence, avec port d’un bracelet électronique, des individus fichés S (…) l’extension de la rétention de sûreté aux terroristes, à l’issue de leur peine de prison."
De son côté, Alain Juppé a plaidé mardi sur BFMtv pour la création d’un "renseignement pénitentiaire" et le recrutement de personnel administratif, notamment dans le renseignement territorial.
Marine Le Pen pour l’arrêt total des flux migratoires
Concernant le Front national, Marine Le Pen a réitéré mardi au journal de 20 heures de France 2 sa volonté d’un retour des frontières nationales, la fin des flux de migrants et une lutte contre le fondamentaliste islamiste.
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