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Scandale et soupçon d'adultère en Macronie : le cas Christophe Castaner
"J'ai rejoint une soirée, dans un cadre totalement privé, entre 23h30 et deux heures du matin", reconnaissait Christophe Castaner, en mars 2019, dans les colonnes du Parisien. Le ministre de l'Intérieur avait été surpris, à la veille d'une importante manifestation des "gilets jaunes" au lendemain de leur 17è journée de mobilisation, en train de danser dans les bras d'une inconnue, au Noto. Il s'agit, rappelle Le Figaro, d'un célèbre club parisien. "Il s'agit de ma vie privée et de ma famille qui peut être respectée", s'était-il d'ailleurs indigné, après le naissance des premières rumeurs. C'est que, avant sa réaction, tout un pan de la presse people s'était déjà saisi de l'affaire, comme en témoigne par exemple cet article de Voici intitulé "Christophe Castaner : sa folle soirée avec une jolie jeune femme pour tout oublier…"
La "jolie jeune femme" avec qui le locataire de la place Beauvau a passé la soirée à danser est un premier temps appelée Emma, par Closer, qui couvre aussi l'affaire. Plus tard, il actualise ses informations et révèle son véritable prénom : Clara.
Toujours est-il que, ce samedi 9 mars 2019, le premier flic de France se serait laissé aller à "une parenthèse de liberté dans un agenda bien chargé", explique le tabloïd. Convié par le judoka Teddy Riner a son anniversaire, Christophe Castaner a été filmé en train d'embrasser sa partenaire, en deuxième partie de soirée. Selon le magazine, le ministre a préféré s'attarder au Noto plutôt que de rentrer retrouver son épouse en raison d'un autre anniversaire : celui de Romain Gaudré, chargé de la gestion des relations publiques du club.
C'est après plusieurs shots de vodka, que le ministre s'accorde une danse avec Clara. Puis, raconte Closer, il "embrasse la belle inconnue… sans se cacher le moins du monde de la centaine de convives qui les entouraient". Et le titre de continuer : "Certains, d'ailleurs, le photographiaient et le filmaient au vu et au su de tous, diffusant la scène en quasi direct sur les réseaux sociaux". Il s'avère d'ailleurs que la trentenaire n'était pas une inconnue : c'était une de ses anciennes collaboratrices, ce qui ne permet cependant pas d'affirmer qu'il y a eu adultère, en dehors du baiser filmé.
L'affaire a largement fait polémique, rappelle d'ailleurs Le Figaro, qui évoque notamment les inquiétudes relatives à la sécurité du ministre. Pour autant, le volet privé du scandale ne peut-être tout à fait ignoré, d'autant plus qu'il survient en période de crise sociale : au final, Edouard Philippe a du publiquement renouveler sa confiance en Christophe Castaner, souligne encore le quotidien.
Scandale et adultère en Macronie : le cas Benjamin Griveaux
"Cette décision me coûte, mais mes priorités sont claires, c'est d'abord ma famille", expliquait Benjamin Griveaux, ancien porte-parole du gouvernement, qui briguait la mairie de Paris jusqu'au vendredi 14 février 2020. Un mois avant la tenue des élections, rappelle Planet, il a du annoncer le retrait de sa candidature après la diffusion en ligne de plusieurs vidéos et clichés à caractère sexuel, qui lui ont été attribués sur les réseaux sociaux. Pour autant, ces images restent non authentifiées et ne permettent pas d'affirmer qu'il y a eu adultère.
La plupart d'entre elles montrent un homme en érection, en train de se masturber. Certaines sont également accompagnées de capture d'écran d'une conversation, dont l'un des deux interlocuteurs est présenté comme Benjamin Griveaux. Dans les colonnes du Monde, un proche explique que l'ancien strauss-khanien "reconnait que c'est pas la meilleure initiative qu'il ait eu". "Mais il s'agissait de dialogues entre adultes consentants. Rien d'illégal", poursuit-il. Les messages en question auraient été échangés avec une autre femme que son épouse, Julia Minkowski, avocate et présidente du Club des Femmes Pénalistes.
Les images, que Benjamin Griveaux n'entendrait pas démentir, ont été diffusées par un artiste contestaire russe, qui souhaitait dénoncer "l'hypocrisie" de l'ancien candidat, qui "veut être le maire des familles et cite toujours en exemple sa femme et ses enfants".
"En annonçant ma candidature à la Mairie de Paris, je connaissais la dureté de la vie politique. Depuis plus d'un an, ma famille et moi avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées, ainsi que des menaces de mort. Ce torrent de boue m'a affecté, mais il a surtout fait du mal à ceux que j'aime", s'est défendu Benjamin Griveaux, avant de dénoncer des "attaques ignobles" et d'annoncer son retrait pour préserver les siens.
L'adultère consommé : François Hollande
Autre relation d'Emmanuel Macron, quoique plus distante dorénavant, François Hollande est un habitué des polémiques de ce genre. Il est connu pour avoir trompé Ségolène Royal, la "mère formidable" de ses enfants, mais aussi Valérie Trierweiler, sa nouvelle compagne.
"Oui, c'était dur. Hélas, des milliers d'hommes et de femmes connaissent cette souffrance que je ne souhaite à personne. Moi j'ai des valeurs assez traditionnelles de fidélité, de famille. A un moment quand on ne partage plus la même conception de la fidélité et de la famille, il faut se sauvere - au sens garder son intégrité et regarder vers l'avenir, sans rancune", racontait Ségolène Royal avant de rédiger son livre Ce que je peux enfin vous dire, publié aux éditions Fayard le 31 octobre 2019. Elle y décrivait alors "la violence de l'adultère, et la férocité de la bigamie qui tétanise".
L'adultère de François Hollande, qui a aussi trompé Valérie Trierweiler avec Julie Gayet, aurait marqué les Macron révèle Gala. Les deux époux "détestent les coureurs" et ont tenu à se débarasser du mobilier utilisé par l'ancien chef de l'Etat en raison de cela. "Les mecs qui sautent sur les nanas, il n'aiment pas ça", témoignent certains des anciens conseillers de l'Elysée, aux micros de Ava Djamshidi et Nathalie Schuck. "Lui président, il se targue de vivre l'histoire d'amour la plus romantique de la République", soulignent encore les deux auteures, qui ont signé Madame la présidente et détaillent l'état d'esprit de Brigitte et Emmanuel Macron : pour eux, "la stabilité affective est érigée en vertu cardinale".