Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Lundi, lors de la reprise de son procès, Jérôme Cahuzac a fait des révélations choc. L’ex-ministre du Budget accusé de fraude fiscale a en effet révélé que l’argent qu’il avait caché à l’administration fiscale avait notamment servi à financer la campagne de Michel Rocard. Des informations qui ont eu l’effet d’un pavé dans la mare, et que Manuel Valls a commentées ce mardi matin sur RTL. Très proche de l’ancien chef du gouvernement (10 mai 1988 – 15 mai 1991) décédé il y a quelques mois et qu’il considérait comme son père en politique, l’actuel Premier ministre a assuré qu’il n’était "au courant de rien" et qu’il ne "conçoit pas" que les révélations de Jérôme Cahuzac soient vraies.
A lire aussi –Procès de Jérôme Cahuzac : le mystérieux rôle de Patricia, son ex-femme
"Je suis un peu triste et dégouté"
Invité à développer le fond de sa pensée, Manuel Valls s’est retranché derrière sa volonté de "ne pas commenter un procès qui est en cours". Il a cependant consenti à confier qu’il était "un peu triste" et "dégouté" par les déclarations de l’ex-ministre. "La journée d’hier a été difficile, je me dois de respecter l’indépendance de la justice, a-t-il déclaré au micro de la radio. Je sais aussi quelle était l’éthique de Michel Rocard et de son entourage. Ce type de déclaration est fait pour instiller le doute. C’est à lui (Jérôme Cahuzac, ndlr) de s’expliquer".
En vidéo - Cahuzac fait d'importantes révélations pour son premier jour de procès