De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le remaniement, pour bientôt ? Plusieurs éléments récents laissent penser qu’un remaniement serait actuellement en préparation à l’Elysée. Ce sont d’abord les propos tenus par le président lui-même. Le gouvernement doit "entendre les Français" et "tirer un leçon de ce scrutin", a-t-il en effet déclaré par la voix de Najat Vallaud-Belkacem mercredi au sortir du Conseil des ministres. Après la déculottée que s’est pris le gouvernement dimanche soir à l’issue du premier tour des élections municipales, le chef de l’Etat aurait donc décidé d’agir. Et selon les informations d’Europe 1, il serait même d’ores et déjà en train de caler les détails de son intervention avec TF1. François Hollande souhaiterait ainsi s’adresser aux Français au cours d’une intervention télévisée. Et celle-ci pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine, après le second tour. Les 6 et 7 avril seraient notamment évoqués.
"Votre départ" : le mail qu’ont reçu plusieurs chefs de cabinet
Autre élément troublant : le mail que plusieurs chefs de cabinet du ministère de l’Economie ont reçu cette semaine. Intitulé "votre départ", celui-ci leur indique comment nettoyer leurs ordinateurs et archiver leurs dossiers. Un point qui corroborerait la piste d’un nouveau gouvernement "resserré". Avec sept ministres, Bercy est en effet souvent critiqué. "Il y aura un dispositif sans doute plus resserré", a d’ailleurs soufflé Harlem Désir, le premier secrétaire du PS au micro de France Inter mercredi matin.
Un changement dans l'agenda présidentiel
Et alors que la date d’un éventuel remaniement serait également sujette au score que la gauche va enregistrer dimanche à l’issue du second tour des municipales, Le Parisien a révélé mercredi un étrange changement d’agenda du président. Celui-ci aurait en effet reporté la visite en France du chef du gouvernement tunisien, pourtant prévue de longue date. Lundi et mardi prochains, soit le lendemain et le surlendemain du second scrutin, le président sera donc libéré de ses engagements officiels. Une situation qui semble bel et bien propice à l’annonce de décisions cruciales pour l’avenir du gouvernement.
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