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Décriée par les uns, conspuée par les autres, Najat Vallaud-Belkacem est au cœur d’une tourmente politico-intellectuelle suite à la présentation de sa réforme du collège.
D’aucuns y voient la marque d’un affaiblissement de l’enseignement des langues anciennes et de l’allemand - voire de leur disparition - ainsi qu’une vision politisée de l’enseignement de l’histoire, où la place de la chrétienté médiévale en France est par exemple rendue facultative.
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Ainsi, nombre de politiques, de professeurs, d’historiens, et même d’intellectuels ont fait savoir au ministre de l’Education nationale tout le mal qu’ils pensaient de cette réforme.
L’académicien Jean d’Ormesson est même sorti de sa réserve en publiant une lettre ouverte au président de la République, dans Le Figaro, dans laquelle il parle des "rêveries meurtrières" de Najat Vallaud-Belkacem, "qui ne doute de rien, surtout pas d’elle-même".
"Elle a ma confiance", assure Manuel Valls
Pas sûr que cette lettre adressée au président de la République lui fasse changer d’avis. Il y a peu, celui-ci avait apporté son soutien au ministre de l’Éducation nationale. "J'entends le concert des immobiles (…) Ceux qui voudraient que rien ne change. Ce sont souvent les plus bruyants, ceux qui au nom de l'intérêt général supposé défendent leurs intérêts particuliers. Non! C'est terminé.", avait-il sèchement conclu.
Dimanche, à l’occasion de la journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage, Manuel Valls a réaffirmé son soutien au ministre. "Elle a la confiance du président de la République, elle a ma confiance, elle a autour d'elle tout le gouvernement rassemblé", a-t-il assuré.
"Nous ne sommes pas tous descendants de Gaulois, mais nous sommes tous Français", a également déclaré le Premier ministre en faisant référence à l’enseignement de l’histoire qui deviendra grâce à cette réforme, selon ces dires, "la vraie histoire, pas celle qu’on pouvait raconter il y a quelques dizaines d’années."
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