La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Un pavé dans la mare. Selon les informations de France Info, Zaïr Kedadouche a décidé de démissionner de son poste d’ambassadeur de France en Andorre le 1er avril dernier à cause des attaques racistes dont il aurait été la cible au ministère des Affaires étrangères. "Le racisme le plus abject, je l’ai rencontré au Quai d’Orsay", a-t-il affirmé dans une lettre qu’il a décidé d’envoyer au président François Hollande.
Refus d’affectation, humiliations, etc.Selon lui, le ministère aurait changé sa première affection à Anvers pour que son nom à "consonance arabe" ne vienne pas "froisser l’extrême droite flamande et la communauté juive locale". Toujours à cause de son nom qui résonne "trop algérien", une autre mission au Maroc lui aurait également été refusée. Zaïr Kadadouche regrette par ailleurs que personne au sein du Quai d’Orsay n’a jamais dénoncé ni même fait allusion aux commentaires anonymes et insultants dont il a été victime sur Internet. L’ancien diplomate au parcours atypique – il a été footballeur professionnel avant d’intégrer le ministère en 2008 - déplore aussi les humiliations que certains de ses ex-collègues lui auraient fait subir.
Il a porté plainte pour "comportements racistes et discriminations raciales"Fort d’avoir claqué la porte de cet univers, l’ancien diplomate a également décidé de porter plainte pour "comportements racistes et discrimination raciale de l’administration du Quai". Il a en outre refusé les appels lancés par sa hiérarchie pour tenter de calmer le jeu. Ce n’est pas la première fois que Zaïr Kadadouche dénonce des discriminations au sein des plus hautes sphères de l’Etat. En août dernier, il était déjà monté au créneau contre les "discriminations feutrées subies dans les palais dorés du Quai d’Orsay", dans une lettre alors dévoilée par Le Point.
Vidéo de la Marche contre le racisme du 1er décembre :