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Une fois n’est pas coutume, le président de la République a rappelé à l’ordre la ministre de l’Ecologie. La scène a eu lieu le mercredi 8 juillet alors que le gouvernement s’était réuni pour évoquer sa décision de valider l’amendement permettant le stockage en profondeur des déchets nucléaires à Bure dans la Meuse, comme le révèle Le Canard Enchaîné.
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Ségolène Royal avait alors fait savoir qu’elle n’était pas favorable à l’enfouissement des déchets nucléaire. "Tu as le droit de ne pas être d’accord, mais c’est désormais la position du gouvernement", avait répliqué d’un ton sec le chef de l’Etat.
"Ce n’est pas à moi de la gérer"
L’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 est en désaccord avec le gouvernement qui a décidé d’autoriser cet amendement qui fait partie de la loi Macron. Invité par BFMTV à commenter ce désaccord, Manuel Valls a déclaré : "Elle a la volonté de défendre une position singulière. Mais, loin de la valoriser, ça l’isole. De toute façon, je n’ai pas de pouvoir sur elle. Ce n’est pas à moi de la gérer".
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Cette décision sème la discorde entre le gouvernement et les écologistes. "Ségolène Royal n'assume pas! Mais il faut être cohérent: partir ou se battre!", a jugé le porte-parole des écologistes, Julien Bayou dans les colonnes du Figaro. "Les lobbys pro-nucléaires ont gagné en fraudant. C'est pathétique, c'est un détournement de la démocratie", a-t-il déploré faisant ainsi référence à l’article 49-3 de la Constitution.
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