De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Rien ne semble simple pour Nathalie Kosciusko-Morizet. Nommée vice-présidente de l’UMP alors qu’elle convoitait le secrétariat général, la candidate malheureuse à la mairie de Paris n’en finit pas d’avaler des couleuvres. Et quand ce n’est pas une guerre de bureau qui l’oppose à Laurent Wauquiez, NKM ferait des vagues avec Nicolas Sarkozy. En effet, à en croire les révélations faites par Le Canard enchaîné ce mercredi 10 décembre, les relations entre le numéro 1 et la numéro 2 du parti seraient pour le moins glaciales.
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L’hebdomadaire satirique rapporte une discussion tendue entre l’ex-chef de l’Etat et son ancienne ministre de l’Ecologie, tenue à l’issue des obsèques de Jacques Barrot. Le sujet de la discorde : le rôle que jouera le représentant de la droite forte, Guillaume Peltier, dans la nouvelle équipe en construction. Peu encline à ce que l’ex-membre du FN rejoigne la bande, Nathalie Kosciusko aurait répondu à Nicolas Sarkozy : "Mais, Nicolas, nous en avons discuté pendant 72 heures et nous avons passé un accord : Peltier ne fera pas partie du dispositif".
Toujours selon le palmipède, Nicolas Sarkozy aurait rétorqué, agacé : "Tu commences à m’emmerder !".
Une hausse de ton qui n’a pas plu à l’intéressée qui a dès lors menacé de quitter le navire. "Si tu passes cette porte, pas la peine de revenir" lui aurait rétorqué le président de l’UMP, fatigué par cette "liberté de parole" qu’il a pourtant juré de lui confier. Le Canard enchaîné rapporte ensuite que c’est Brice Hortefeux qui intervient pour rattraper la députée de Paris.
Puis, une fois que tout ce petite monde ait repris son calme, Nicolas Sarkozy demande à sa vice-présidente quel est son problème avec Guillaume Peltier. Réponse de NKM : "je n’aime pas les fascistes". Bonne ambiance.