Société
Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
© AFPAFPComme chaque année, l'institution chargée de surveiller l'usage des deniers publics a rendu son rapport qui épingle plusieurs exemples de mauvaise gestion publique.
Le prix du tabac
Ce mercredi, comme tous les ans, la vénérable Cour des comptes publie son rapport où elle épingle plusieurs gabegies et autres dépenses dont les magistrats ont des doutes. Mais l'institution n'est pas que dans la critique puisqu'elle propose aussi des pistes afin de lutter contre ces gaspillages.
Parmi les pistes de la Cour des comptes, des hausses "plus fortes et continues" du prix du paquet de cigarettes afin de faire reculer le nombre de fumeurs.
La Poste
Si l'institution critique un fort taux d'absentéisme chez les facteurs, elle insiste surtout pour que La Poste se réorganise face à la baisse continue du courrier, concurrencé par le courrier électronique.
La fraude dans les transports
L'Etat doit mieux lutter contre la fraude dans les transports urbains en Ile-de-France qui coûte au moins 366 millions d'euros par an. "L’échec constaté en ce domaine n’est pas seulement celui des entreprises, mais aussi celui de l’action publique", relève la Cour.
Vidéo du jour
Les consignes du tri sélectif
Selon la Cour des comptes, si le recyclage des déchets a progressé en France, il va falloir clarifier les consignes de tri afin de progresser dans ce domaine. De même, l'institution insiste pour que l'Etat modernise les centres de tri et émliore la connaissance des coûts supportés par les collectivités.
Le contrat de génération
La Cour des comptes a pris acte de "l'échec" du contrat de génération voulu par François Hollande pour faire baisser le chômage. Fin juillet 2015, seulement 40 300 contrats assortis d'une aide avaient été signés alors que le gouvernement tablait sur 500 000 contrats à l'échéance 2017. Selon les magistrats de l'institution, le dispositif "complexe et peu lisible par les entreprises", a été perçu comme une "charge supplémentaire" pesant sur les employeurs.
