De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les candidats préférés des Français : Emmanuel Macron contre Marine Le Pen, deuxième manche
Ils sont 55% à juger son action négativement. Les Françaises et les Français, dans leur majorité, ne sont pas satisfaits de la politique menée par le chef de l'État. Deux ans et demi après son élection, C'est un passage obligé. À seulement quatre mois de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron présentera ce vendredi à 20 heures ces cinquièmes vœux aux Français, les deuxièmes en pleine ère de pandémie. Dans son allocution, le président ne pourra d'ailleurs pas éluder le sujet sanitaire selon franceinfo. "Les jours prochains s’annoncent comme un tel merdier qu’il ne va pas pouvoir y échapper", révèle un de ses amis à nos confrères.
Un membre de la majorité présidentielle reconnaît déjà qu’"il sera très difficile de tracer des perspectives" dans ces conditions-là en plein rebond de l’épidémie. Selon les données de Santé publique France, la France a fait état ce jeudi 30 décembre de plus de 206 000 nouveaux cas de contaminations au coronavirus en vingt-quatre heures, un record depuis le début de la pandémie.
En villégiature au fort de Brégançon (Var) pour les fêtes de fin d'année, selon BFM TV, c'est dans la résidence officielle des présidents de la Ve République que le chef de l'État a commencé à rédiger ses vœux aux Français, avant de revenir à Paris. Stanislas Guerini, le patron de La République en marche, confie à franceinfo que grâce au vaccin et grâce aux plans de relance, la situation sanitaire a déjà radicalement évolué en un an et "c’est le moment de se le dire".
Le président de la République n’aurait toutefois pas choisi d’axer son discours sur la crise sanitaire. "C'est un exercice républicain et l'occasion de parler aux Français. De parler des défis mais aussi du bilan, notamment des réussites", a assuré un proche d’Emmanuel Macron auprès de BFMTV. Le chef de l’État pourrait se servir de ce discours pour dresser le bilan de son quinquennat et se servir de ses vœux comme d’une rampe de lancement pour lancer sa campagne présidentielle, lui qui n’est toujours pas officiellement candidat à sa succession à quatre mois de l’échéance présidentielle.
On verra le président d’un second mandat
"On verra le président d’un second mandat, ce qui n’est pas la même chose qu’un candidat", assure auprès de franceinfo un soutien du chef de l’État, qui rappelle qu’Emmanuel Macron "s’est toujours projeté sur 10 ans, et que la fin du quinquennat en avril ne l’a pas empêché de lancer son plan France 2030". Un ancien ami du président de la République assure qu'"il trouvera la formule pour dire aux Français, sans se déclarer, qu’il ne les abandonnera pas et qu’il les aime". Comme un préambule à ses vœux présidentiels, Emmanuel Macron a posté ce jeudi 30 décembre une courte vidéo sur son compte Twitter intitulée "2021, en France".
On y voit plusieurs images marquantes de l’année 2021 du chef de l’État comme les YouTubeurs McFly et Carlito à l'Élysée, une victoire du cycliste Julian Alaphilippe, le chantier de Notre-Dame de Paris, Thomas Pesquet dans la Station spatiale internationale ou l’Arc de Triomphe emballé ou la panthéonisation de Joséphine Baker. Si aucun élément de forme du discours n’est encore connu, direct ou pas, selon les proches d’Emmanuel Macron, le président de la République n’envisage pas ses vœux 2021 comme ses derniers aux Français.
"Se le dire n’est pas son genre, il est très serein", précise l’un d’entre eux à franceinfo. Du côté des Macronistes, on promet un discours optimiste pour "répondre à la lassitude" des Français après deux ans de crise sanitaire, économique et sociale. Emmanuel Macron déçoit plus de six électeurs sur 10, rapporte Paris Match, qui reprend les chiffres du dernier sondage Elabe pour BFMTV. Ils estiment que son élection a été “une mauvaise chose” pour la nation tout entière et jugent que l’ancien ministre de François Hollande n’a changé ni son style (57%) ni son orientation politique (64%) après les importants mouvements sociaux qui ont secoué le pays.
Et pourtant, le locataire du palais de l'Élysée se hisserait sans mal au deuxième tour de l’élection présidentielle, si elle devait se rejouer aujourd’hui.
Avec Marine Le Pen, la patronne du Rassemblement national (RN, ex-FN), ils font tout deux figures de candidats potentiels préférés des Françaises et des Français. Sur l’échantillon sondé, composé de 1003 personnes de 18 ans ou plus, 27% à 29% (selon les hypothèses) voteraient en leur faveur. Dans le cas où Xavier Bertrand est choisi comme candidat de la droite, Emmanuel Macron réunit “seulement” 27% des voix, contre 28% pour la fille du Menhir. Dans tous les autres scénarios, leur score est identique.
Derrière les deux mastodontes, on retrouve finalement Jean-Luc Mélenchon, en troisième place. Testé face à Xavier Bertrand ou François Baroin, à droite, il récolte 13% des voix. Ce qui correspond à 60% de son électorat de 2017, auxquels viennent s’ajouter 10 à 15% de celui de Benoît Hamon. Quand il fait face à Valérie Pécresse, cependant, son score tombe à 12,5%.
Viennent ensuite les candidats supposés de la droite traditionnelle. BFMTV a opté pour trois scénarios différents, dont aucun n’envisage Christian Jacob comme porte-étendard de la droite républicaine en 2022. À la place, on retrouve Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, qui ont tout deux quittés Les Républicains, ainsi que François Baroin, maire de Troyes (Aube, Grand Est) et président de l’association des maires de France (AMF). Aucun n’excède 9,5 des voix, mais Valérie Pécresse tombe à 5%, derrière Nicolas Dupont-Aignan, Yannick Jadot ou même… Bernard Cazeneuve.
Les candidats préférés des Français : le PS (très) à la traîne ?
L’écologiste remporte la palme suivante : il culmine à 7% des voix contre Valérie Pécresse, mais ne dépasse pas 6,5% dans les autres scénarios. Contre François Baroin, il remporte le même score que NDA, qui chute cependant à 6% face aux deux transfuges des Républicains.
Bon dernier des “grands” partis de la Vème République, on retrouve finalement Bernard Cazeneuve. Le socialiste oscille entre 4,5% (hypothèse Baroin) et 5,5% (hypothèse Pécresse) en passant par 5% (hypothèse Bertrand). Les “petits” candidats potentiels sont dominés par le Nouveau Parti Anticapitaliste, représenté par Philippe Poutou. Son score varie entre 3% et 3,5%. Derrière lui on retrouve notamment François Asselineau (1,5%-2%) et Nathalie Arthaud (0,5%-1%).