
Le baromètre mensuel Ipsos – Cesi École d’ingénieurs réalisé pour La Tribune Dimanche a dévoilé son classement des personnalités qui obtiennent les meilleurs scores de satisfaction parmi les potentiels...
Même loin, Patrick Balkany n'oublie pas sa ville. Le maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), a sorti sa plus belle plume pour s'adresser à ses administrés, pile deux mois avant le premier tour des élections municipales. Hospitalisé en urgence au début du mois de décembre, l'édile va retrouver sa cellule de la prison de la Santé, à Paris. Comme l'explique Le Parisien, c'est la première fois que l'élu s'adresse aux habitants de Levallois depuis ses condamnations en première instance pour "fraude fiscale" et "blanchiment de fraude fiscale". Imprimé à 37 000 exemplaires, le document sera distribué dans les prochains jours dans l'ensemble des boîtes aux lettres de la ville.
Dans la lettre, Patrick Balkany affirme que renoncer à se présenter pour un sixième mandat est "une souffrance personnelle très profonde et douloureuse". "À l'évidence, certains ont fait en sorte d'empêcher le suffrage universel, fondement de notre Constitution, de s'exprimer librement", ajoute-t-il, en référence à l'exécution provisoire de la peine d'inéligibilité demandée par les juges. Le maire de Levallois en profite également pour présenter le binôme en tête de liste pour le scrutin, Agnès Pottier-Dumas et David-Xavier Weiss. "Je vous demande instamment de ne pas vous laisser abuser par celle ou ceux qui se réclament faussement de mon soutien", prévient Patrick Balkany dans sa lettre.
Selon Le Parisien, cette missive a été écrite en grande partie par son épouse Isabelle Balkany, première adjointe qui a pris l'intérim depuis le mois de septembre. "Cela fait 40 ans que je suis sa plume. Patrick a toujours écrit aux habitants avant chaque élection, pourquoi en serait-il autrement ?", s'interroge-t-elle auprès du quotidien francilien. Mais, cette année, le contexte est différent pour les époux : "Nous n'avons pas hésité une seconde puisque c'est la réalité. Et puis c'est son honneur, il y tenait beaucoup", conclut Isabelle Balkany.