De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis son élection dimanche dernier, la protection d'Emmanuel Macron a été renforcée pour faire face à la menace terroriste. Lorsqu'il était candidat, il était évalué au niveau 3 (sur 4) sur l'échelle de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste. Une équipe de 12 policiers était déployée en plus de ses agents de sécurité privés. Cependant, tout risque n'était pas pour autant écarté. "Je ne serai jamais en sécurité ! Parce que le pays est comme ça aujourd'hui", avait-t-il déclaré lors d'un déplacement à Whirpool.
La résidence de Brigitte Macron au Touquet surveillée
Depuis son élection, la menace a été revue à la hausse et elle pourrait atteindre le niveau 1. "L'évaluation, et le dispositif de sécurité qui en découle, est en permanence revue. Elle change en fonction notamment des déplacements à l'étranger ou des informations émises par les renseignements", a expliqué une source policière. Pour assurer la sécurité du candidat, il est important qu'il y ait une relation de confiance entre le chef de l'État et son équipe. "Emmanuel Macron devra renoncer à son jardin (secret) et accepter que ses officiers sachent tout de sa vie", a confié à l'Express un ancien vétéran du service sous Nicolas Sarkozy.
Emmanuel Macron sera protégé par l’élite de la garde rapprochée, le Gouvernement de sécurité de la présidence de la République. Pour le moment, il n’a pas choisi la composition de ses gardes du corps. L'équipe de sécurité de François Hollande était composée de policiers et de gendarmes surentraînés. Le QG de campagne du président élu a aussi été renforcé. Les rues ont été barrés et les sacs des visiteurs sont automatiquement fouillés. Emmanuel Macron circule dans une voiture blindée et la résidence secondaire de Brigitte Macron au Touquet est surveillée en permanence.
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Parapluie en titane à 7000 € pièce et gilet pare-balles
À cause de la menace terroriste, de nouveaux dispositifs de sécurité avaient été mis en place lors de la campagne présidentielle. L'équipe d'Emmanuel Macron avait investi dans un parapluie blindé. En tant que président, il sera également protégé s'il le faut par des parapluies en titane à 7 000 euros capables de résister notamment à des jets d'acide ! Et pour son meeting à Bercy, le 17 avril, "une trappe, imaginé par mon directeur de sécurité Alexandre Benalla, avait été sciée", a confié Ludovic Chaker à Midi Libre. "En cas de tir, le pupitre devait basculer et Emmanuel Macron se retrouver dans la partie creuse de la scène où avaient été placés un kit de secours et un gilet pare-balles", a-t-il ajouté.
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