Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
Décidément, ça n’arrête pas. Ce mardi 7 octobre, Le Monde nous apprend que Nicolas Sarkozy est de nouveau dans le viseur de la justice. En cause cette fois-ci, des rétro-commissions présumées en marge d’un contrat d’armement conclu avec le Kazakhstan en 2010. Les juges financiers enquêtent sur la vente de 45 hélicoptères sous la présidence de Nicolas Sarkozy pour un montant de deux milliards d’euros.
Lire aussi : Visé par une nouvelle enquête, Sarkozy refuse d'être "en-dessous des lois"
Une information judiciaire a été ouverte en mars 2013 pour blanchiment en bande organisée, corruption active d’agents publics étrangers et complicité et recel de ces infractions. L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Jean-François Etienne des Rosaies, ainsi que Nathalie Gonzalez-Prado ex-chargé de mission de Claude Guéant (à cette époque secrétaire général de l’Elysée) ont été placés en garde à vue en septembre dans le cadre de cette enquête.
Une avocate niçoise a pour sa part été mise en examen pour corruption active d’agent public étrangers et blanchiment en utilisant des facilités professionnelles.
L’enquête a débuté quand Tracfin a signalé des mouvements de fonds suspects sur les comptes de Jean-François Etienne des Rosaies. La police judicaire a fait son enquête et a révélé d’autres versements douteux. Outre cette affaire de rétro-commissions, la justice cherche à savoir si pression il y a eu de la part de l’Elysée sur des parlementaires belges.
En effet, pour conclure le marché, le président Nazarbaïev aurait demandé à Nicolas Sarkozy une contrepartie à ce juteux contrat : "une intervention de sa part en faveur des trois oligarques poursuivis en Belgique" précise Le Monde. Ce sont les détails de cette "intervention" qui intéressent la justice.
Quoi qu’il en soit, les trois hommes d’affaires ont bénéficié de l’arrêt des poursuites les concernant, via un arrangement législatif, et ont ainsi évité la case prison.