De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ces président qui n'ont jamais aimé le fort de Brégançon : Jacques Chirac
Lieux de villégiature favori des époux Macron, le fort de Brégançon est l'un de ses monuments mythiques de la Vème République. A bien des reprises, il a ouvert ses portes pour les personnalités les plus puissantes de France, mais aussi d'autres figures incontournables de la diplomatie internationale. Pourtant, il n'empêche : certains chef d'Etat n'ont pas aimé les séjours qu'ils y passaient. Ce fut notamment le cas de Jacques Chirac.
L'ancien patron de la droite républicaine fut le premier président dont les congés firent l'objet de réels scandales. Son passage au Canada pendant la canicule de 2003, par exemple, fut… remarqué.
L'une des anecdotes les plus connues, concernant les vacances de Jacques Chirac, s'est déroulé au fort de Brégançon. C'est là qu'il a été pris en photo par des paparazzis sur l'un des balcons de cette demeure que son épouse, Bernadette, décrivait comme une "maison de bon goût". Le président était nu.
Pourtant, il l'a dit, il s'y "emmerdait" régulièrement. Si Jacques Chirac se rendait au domaine présidentiel de Bormes-les-Mimosas, c'était pour faire plaisir à sa femme, rappelle Gala. A l'image de Brigitte Macron, à qui elle a confié la gestion des pièces jaunes, cette dernière est beaucoup plus attachée à ce que la presse présente comme un "pied-à-terre atypique".
Quand il n'opte pas pour Brégançon, Jacques Chirac se rend parfois sur l'île de la Réunion rapporte Ouest-France. En 2002, le prix de son séjour est estimé à 70 000 euros et défraie la chronique. Il en va de même pour ses vacances à l'île Maurice, en 2000.
Ces présidents qui n'ont jamais aimé le fort de Brégançon : François Hollande
Il y a passé un été. Tout juste élu, François Hollande s'accorde quelques deux semaines de congés et part pour le Fort de Brégançon. A l'époque, précise Ouest-France, les plans sociaux se multiplient et le chômage grève la vie de millions de Français. Les multiples clichés qui montrent le président en train de buller sont jugés de mauvais goût. Pire ! Le choix des coussins, achetés par le chef de l'Etat et sa compagne de l'époque, Valérie Trierweiler, est largement critiqué. Présumément brodés d'or, ils sont perçus comme trop luxueux et font couler beaucoup d'encre.
Passé ce séjour chargé en polémiques, François Hollande ne se rendra plus jamais au fort de Brégançon. Il lui préfère la résidence de la Lanterne, installée à Versailles. D'après Paris Match, l'ancien chef de l'Etat garderait un "mauvais souvenir de son premier été dans le fort", c'est pourquoi il décide de le transformer en musée.
… Et laisse derrière lui d'importants travaux d'entretiens que Brigitte et Emmanuel Macron ! Au total, le nouveau couple présidentiel a dû dégager 150 000 euros de rénovation, rappelle Gala. La cuisine et les peintures, par exemple, étaient dans un état déplorable.
Ces présidents qui n'ont jamais aimé le fort de Brégançon : le général de Gaulle, François Mitterrand
Loin d'apprécier le fort comme peuvent le faire les Macron, le général de Gaulle n'avait que peu d'affection pour le fort de Brégançon. Son épouse non plus : Yvonne de Gaulle jugeait les lieux beaucoup trop clinquant pour y passer des vacances, comme l'indique Paris Match.
Au final Charles de Gaulle n'y passera qu'une seule et unique nuit, le 15 août 1964. Une nuit des plus désagréables, compte tenu des très nombreux moustiques et de la "petite" taille du lit qui n'aurait su contenir son mètre 93. Pour ses vacances, il privilégie donc sa demeure de La Boisserie, à Colombey-les-Deux-Eglises.
C'est d'ailleurs l'un des points communs entre Charles de Gaulle et François Mitterrand : lui non plus n'appréciait pas du tout le domaine présidentiel de Bormes-les-Mimosas. Il n'y séjourne qu'une seule nuit, le 24 août 1985. A l'époque, il devait y recevoir le chancelier allemand Helmut Kohl. A chacune des autres occasions, il a préféré se rendre dans les Landes, résidant dans la maison qu'il avait acheté au lieu-dit de Latche, rappelle Ouest-France.