![Attention à cette fausse alerte sur la disparition d'un enfant, c'est une arnaque](/files/styles/pano_m/public/images/article/8/0/2/2967208/vignette-focus.jpg?itok=pM5fgYXf)
Récemment, une alerte sur la disparition d’une fillette de trois ans circule sur Facebook. Il s’agit en réalité d’une escroquerie. Focus sur cette histoire.
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Le prochain livre signé Nicolas Sarkozy sortira la semaine prochaine. Dans cet ouvrage, dont plusieurs médias dévoilent ce vendredi les bonnes feuilles, l’ancien président de la République revient sur son mandat et confesse certaines erreurs.
La toute première d’entre elle date du soir-même de sa victoire face à Ségolène Royal. Ce soir-là, le président fraîchement élu avait décidé de fêter l’évènement entouré de ses proches au Fouquet’s, un célèbre restaurant situé sur les Champs-Elysées à Paris. Dès lors, le terme "bling-bling" a été accolé à son nom. "Je n’ai pas mesurée la portée symbolique de ce lieu et je m’en suis donc pas expliqué à temps", reconnaît Nicolas Sarkozy aujourd’hui, dans un extrait dévoilé par Europe 1.
Quelques jours après la très critiquée soirée au Fouquet’s, Nicolas Sarkozy a donné une nouvelle raison à ses détracteurs de le surnommer le "président bling-bling" : lui et sa famille ont séjourné sur le yacht de son ami Vincent Bolloré. "J’ai pensé à tort que cinq jours sur le bateau d’un ami serait utile au sauvetage de mon couple. Bien mal m’en a pris, ce fut un cauchemar personnel autant que médiatique", écrit-il neuf ans plus tard, évoquant même une "erreur de jugement incontestable".
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Lors d’une visite au Salon de l’Agriculture, Nicolas Sarkozy s’est également illustré en répondant à un homme impoli qui refusait de lui serrer la main : "casse-toi pauvre con". Une phrase dont beaucoup de gens se souviennent encore et que regrette l’ex-chef de l’Etat. "J'ai cédé à la provocation en répondant à l’individu qui m’avait insulté (...) J'ai abaissé la fonction présidentielle", confesse-t-il tout en précisant que sa réaction était "humaine" mais "inappropriée".
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Dans son livre, Nicolas Sarkozy dresse aussi un bilan de son quinquennat. Il dit regretter "d’avoir retardé des réformes qui auraient dû être engagée dès les premiers jours". "J'ai mis en œuvre la TVA sociale trop tard (…) lLes mesures fiscales votées au début de mon quinquennat auraient dû être différentes dans leur dosage (…) A choisir, entre la suppression de la taxe professionnelle, qui s'est révélée très lourde et d’une rare complexité, et la baisse des charges sur les salaires, j'aurais dû mettre la priorité sur la seconde", énumère-t-il ainsi.
En 2010, lors d’un meeting à Grenoble, Nicolas Sarkozy a tenu un discours jugé très sécuritaire concernant l’immigration en France. "Je n'ai gardé le souvenir d'aucun propos outrancier. Je n'avais pas vraiment conscience de lire un brûlot. C'est peu dire que le réveil fut brutal (…) On pouvait parfaitement être en désaccord avec moi, mais pas de façon si outrancière", analyse-t-il aujourd’hui dans son livre.
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A propos de la présidentielle de 2012 et de la campagne qu’il a mené pour tenter de battre François Hollande, Nicolas Sarkozy estime aujourd’hui qu’il aurait sans doute dû "déléguer" davantage. "J'aurais sans doute mieux fait de réserver une plus grande place à certains leaders de la droite et du centre. Essayer de mieux les associer. Je ne l’ai pas fait. Ce fut une erreur", explique-t-il dans son livre.
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