Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Selon Le Figaro, c’est au tour de Nicolas Sarkozy de venir s’expliquer au siège de la police judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) concernant cette affaire de trafic d’influence présumé dans laquelle sont concernés son avocat, Me Herzog, ainsi que le juge Azibert. Comme le souligne le quotidien, c’est la première fois qu’un ancien président de la République est convoqué dans de telles conditions.
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Selon I>Télé, Nicolas Sarkozy est arrivé aujourd'hui dans la matinée au siège de la PJ. Lundi matin, c’est le magistrat Gilbert Azibert qui a été placé en garde à vue les dans les locaux de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) accompagné de Me Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, et Patrick Sassoust second avocat général près la Cour de Cassation.
Que cherchent les juges ?
Les juges cherchent à établir si oui ou non Nicolas Sarkozy disposait d’un réseau d’informateurs au sein de l’institution judiciaire qui lui permettait de suivre de près les instructions le concernant. Dans le viseur de la justice, le présumé financement libyen de la campagne de 2007. En plaçant l’ancien chef de l’État sur écoute, les magistrats se sont rendus compte qu’il était particulièrement bien informé sur les procédures liées à l’affaire Bettencourt le concernant et ce, aux dépens du secret de l’instruction.
Ainsi, les juges soupçonnent Nicolas Sarkozy d’avoir favorisé la promotion du juge Azibert pour un poste prestigieux à Monaco contre des informations le concernant. Ceci donnerait lieu à un trafic d’influence.
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