De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Michel Rocard est décédé samedi. L’annonce de son décès a provoqué une vive émotion au sein de la classe politique. En effet, ce grand homme de la gauche a non seulement marqué l’histoire de son passage mais se plaisait également à commenter l’actualité politique. Récemment encore, et malgré ses 85 ans, l’ex-chef du gouvernement avait accepté de répondre aux questions de plusieurs médias. En mars dernier, Michel Rocard avait ainsi confié à LCIet Metronews que, selon lui, François Hollande n’était pas le meilleur candidat de la gauche pour 2017. "Il y a quelques imperfections dans son bilan, trop de chômage", avait-il estimé.
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2017 : "moi-même, je lui déconseillerais"Deux ans plus tôt sur Canal+, l’ancien opposant à la guerre d’Algérie avait émis des doutes quant aux capacités et la volonté du président socialiste à briguer un second mandat. "Je ne pense ni qu’il le souhaite, ni qu’il le puisse et moi-même, je lui déconseillerais", avait-il confié, ainsi que le rappelle BFM TV. Visiblement peu convaincu par le mandat de François Hollande, Michel Rocard avait même vanté les qualités de son Premier ministre et du ministre de l’Economie, deux hommes qui pourraient lui faire de la concurrence lors de la prochaine course à l’Elysée. "J’ai trouvé mon ami François Hollande un peu ‘instantanéiste’ si j’ose dire. Des hommes comme Emmanuel Macron ou Manuel Valls sont plus respectueux de la contrainte des choses ", avait-il expliqué.
"Il n’aurait jamais dû promettre le retour à la croissance"En mai 2014 surFrance 2, l’ex-Premier Ministre de François Mitterrrand avait également critiqué les mesures annoncées par le chef de l’Etat pour accroître la croissance du pays. C’est "stupide d’annoncer 2,5% de croissance par an pendant quatre ans de suite", avait-il fustigé après une annonce du chef de l’Etat. "Il n’aurait jamais dû promettre le retour à la croissance. C’est la première et longtemps unique critique que je me suis permis d’émettre à l’endroit de mon ami François Hollande", avait-il ensuite commenté face à Laurent Delahousse.Samedi soir, après l’annonce du décès de Michel Rocard, François Hollande a tenu à saluer un "rêveur réaliste", qui incarnait un "socialisme conciliant utopie et modernité".
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