Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
D’ordinaire très présente sur les plateaux télé, Marine Le Pen répond aux abonnés absents depuis le début de l’année. En un mois, son nom a certes été évoqué par les médias – récemment à cause de sa déclaration de patrimoine - mais la présidente du Front National n’a fait aucune télé, aucune radio et n’a accordé aucune interview aux journaux. Un silence quelque peu déroutant au regard de l’agenda électoral. La prochaine élection présidentielle est dans un peu plus d’un an et Marine Le Pen a clairement annoncé qu’elle serait candidate. Mais alors pourquoi la leader frontiste refuse-t-elle d’être dans la lumière ?
A lire aussi – Patrimoine : Marine Le Pen épinglée pour ses biens immobiliers
Elle veut améliorer "sa relation personnelle avec les Français"Parce que Marine Le Pen souhaite aller à la rencontre des Français. "Son statut de chef de parti ne correspond pas à l'alchimie d'une présidentielle, à la rencontre entre un peuple et une femme ou un homme libre", analyse TF1. Aussi, fille du "Mehnir", aurait-elle décidé d’être moins médiatisée pour s’accorder plus de temps sur le terrain. Son objectif : mettre l’accent sur "sa relation personnelle avec les Français, avec des aspects plus émotionnels", a expliqué au site de la Une, le vice-président du FN, Florian Philippot.
Une stratégie dont Marine Le Pen ne se cache pas non plus. "Mesdames, messieurs, vous me verrez peu cette année", avait-elle en effet annoncé au début du mois dernier lors de la présentation de ses vœux face aux médias. La leader FN se justifiait alors en mettant en avant son envie de s’éloigner de "la politique politicienne parisienne" et du "buzz". A l’instar de ce qu’avait fait Jacques Chirac e 1995, Marine Le Pen faisait valoir son envie de "s’enrichir d’un dialogue avec les Français".
A voir aussi - La vidéo (baclée) des voeux de Marine Le Pen pour 2016 : on entend son chat !