Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Lundi, le site Médiapart(article payant) affirmait que Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du Front national, a été le bénéficiaire d’un "trust" de 2,2 millions d’euros -principalement sous forme de lingots et de pièces d’or - géré par son majordome en Suisse.
"Je ne peux pas croire que cela soit vrai", a déclaré lundi soir sur I-Télé Florian Philippot, vice-président du FN, qui s’est dit par ailleurs "pas du tout au courant" de cette affaire. "Je ne sais pas du tout si c'est vrai, cela me parait étrange connaissant Jean-Marie Le Pen", a-t-il répondu à Laurence Ferrari qui l’interrogeait.
A lire aussi - Jean-Marie Le Pen accusé de dissimuler de l’argent en Suisse
"Je crois qu'il s'en expliquera, c'est une affaire personnelle qui le concerne. J'ai eu Marine Le Pen au téléphone qui est très surprise et qui n'en connaissait rien non plus et qui attend comme nous tous des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen", a-t-il encore affirmé.
"Je ne suis pas dans un combat personnel"
Par ailleurs, interrogé sur la récente crise au Front national suite aux propos de Jean-Marie Le Pen dans Rivarol et sur le fait qu’il serait à la manœuvre pour l’évincer du parti, Florian Philippot a fait savoir qu’il "ne menait aucune guérilla à personne."
"Je ne suis d’ailleurs pas dans un combat personnel depuis le début dans cette affaire-là (propos dans Rivarol). Vous remarquez que je n’ai jamais dit de choses, d’arguments personnels, je suis dans un débat d’idées sous la conduite, la direction, l’impulsion de Marine Le Pen, la présidente du Front.", a-t-il déclaré avant de surenchérir : "Je n’ai jamais rien demandé, je n’ai jamais demandé l’exclusion. J’ai toujours réservé ma position en interne."
Et alors que la journaliste insistait : "Vous n’avez jamais demandé à ce qu’il quitte le FN ?", Florian Philippot a répondu : "Non, je lui ai dit – comme l’a fait d’ailleurs Marine – qu’il serait plus sage de savoir partir, de prendre du champ et de prendre sa retraite politique."
Vidéo sur le même thème : Pièces d'or, lingots... Le compte bancaire "caché" de Jean-Marie Le Pen en Suisse