Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Les qualifiés pour le second tour des législatives avaient jusqu'à mardi soir 18 heures pour confirmer leur participation ou se désister. C'est cette dernière option qui a dominé pour faire barrage au Rassemblement national.
Second tour : moins de triangulaires que prévu
D'après les calculs de nos confrères de RMC.fr, sur plus de 300 triangulaires possibles au second tour des législatives à travers la France, il en resterait moins d'une centaine. La grande majorité des désistements concernant des candidats du Nouveau Front populaire (130) et de Renaissance (80), déterminés à ne pas laisser élire des représentants du parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Ce qui risque d'empêcher le rêve de majorité absolue de ces derniers de se réaliser. L'artillerie lourde est donc de sortie contre le NFP, leur principal adversaire, mais aussi Emmanuel Macron.
Second tour : la menace du "chaos" d'extrême gauche
Ainsi, dès lundi, invité du journal de 20 heures de TF1, Jordan Bardella dénonçait "un président de la République venant au secours d’une mouvance d’extrême gauche violente". Et brandissait la menace de voir Jean-Luc Mélenchon accèder au poste de Premier ministre. Le soir des élections, résultats en poche, il s'adressait ainsi à ses militants devant les caméras de toute la presse : "l'alliance du pire, conduirait le pays au désordre, à l'insurrection et à la ruine de l'économie". Mais ce n'est pas tout...
Second tour : la dénonciation des "magouilles"
Autre argument avancé par le Rassemblement national visant à convaincre les électeurs indécis : la multiplication des petits arrangements entre amis - ou ennemis - pour le contrer au second tour. Ils ont été dénoncés sur France Info par le député de la Somme Jean-Philippe Tanguy comme des mensonges et magouilles "pour sauver des sièges".
Législatives 2024 ️ "Depuis hier, on voit, ajouté aux mensonges, les magouilles, tout pour sauver les sièges : quand je vois que la gauche va soutenir madame Borne [...] ça me désole, dénonce Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national dans la Somme. pic.twitter.com/49ttfrxDNo
— franceinfo (@franceinfo) July 1, 2024
Les Français le démontrant désormais à chaque élection ou presque, ils haïssent la politique politicienne et la sanctionnent dans les urnes. Seront-ils enclins à punir ce que Jordan Bardella qualifie "d'alliance du déshonneur" entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon par exemple ?
Second tour : les accusations d'antisémitisme contre LFI
Pourquoi déshonneur ? Parce la France Insoumise s'est démarquée par son soutien pro-Gaza en multipliant les prises de position qualifiées par la majorité de ses opposants comme antisémites et "islamo-gauchistes". Ces opposants citent par exemple Danielle Obono désignant le Hamas comme un "mouvement de résistance", Rachel Keke ou Sébastien Delogu brandissant le drapeau palestinien à l'Assemblée, Rima Hassan portant un keffieh sur les épaules aux côtés de Mélenchon après le premier tour...
Sans oublier l'altercation mémorable au Palais Bourbon entre David Guiraud et le Franco-Israélien Meyer Habib, alors député Les Républicains, le premier traitant le second de "cochon".
Des faits dénoncés en permanence par le RN en commençant par Marine Le Pen et Jordan Bardella mais aussi Julien Odoul qui fustigeait la proximité des Insoumis avec l'islamisme radical sur l'antenne de BFM TV. Cela fera-t-il pencher la balance ? Réponse dimanche 7 juillet 20 heures.