Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Si le départ de Christiane Taubira du ministère de la Justice il y a une semaine et demie était presque sûr, il n’en reste pas moins qu’il laisse François Hollande dans le plus grand dénuement.
Remplacé à la va-vite par Jean-Jacques Urvoas, celui-ci est quasiment assuré d’être reconduit dans le prochain gouvernement de Manuel Valls prévu mi-février, mais quid des autres ? Pour choisir les prochains ministres, François Hollande devra en effet conjuguer deux impératifs : la cohésion et le rassemblement, avant que ne se profile la campagne présidentielle.
Pour la cohésion, l’arrivée de Jean-Jacques Urvoas, proche de Manuel Valls, est déjà un bon élément. Ce juriste de 56 ans, auteur de Manuel de survie à l’Assemblée nationale, L’art de la guérilla parlementaire, et d'Onze propositions chocs pour rétablir la sécurité, est réputé pour être moins "laxiste" que sa prédécesseur et donc en adéquation avec la ligne "vallsiste".
Nicolas Hulot à l’Ecologie ?
S’agissant du rassemblement, le président devra œuvrer à ne pas trop braquer à droite son gouvernement alors que le couple exécutif - mais aussi Emmanuel Macron - est accusé de se droitier, surtout depuis le départ de Christiane Taubira, "la dernière caution de gauche" du gouvernement selon l’opposition, de droite comme de la gauche radicale. Les rumeurs annoncent ainsi la nomination de Nicolas Hulot, à la fois bon connaisseur des sujets environnementaux et en même temps capable de ravir les écologistes très critiques à l’égard de François Hollande.
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L’ancien présentateur d’Ushuaïa pourrait ainsi prendre ses quartiers au ministère de l’Ecologie, en remplacement de Ségolène Royal qui prendrait la place au Quai d’Orsay de Laurent Fabius, qui est lui-même pressenti pour le Conseil constitutionnel… Bref, un jeu de chaise musicale dont seul François Hollande sifflera la fin.
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