De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Plus qu’une famille, les Le Pen forment un véritable clan. Impliqués en politique et rassemblés dans la villa de Montretout à Saint-Cloud, la plupart de ses membres entretiennent des liens étroits. Ce qui donne parfois lieu à des échanges explosifs et médiatiques.
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Le divorce de Pierrette et Jean-Marie
Chez les Le Pen, la mère à fait couler beaucoup d’encre à la fin des années 1980. Son divorce avec le père de ses trois filles a été quelque peu houleux. Et l’ex-madame Le Pen n’a pas hésité à balancer des détails "croustillants" sur leur vie privée dans les médias. Sur un plateau télé, Pierrette Lalanne a ainsi déclaré que Jean-Marie Le Pen détestait "plus les arabes que les juifs" et que, ironie de la situation, "deux de ses trois filles se sont faites initier par des juifs". Outre ce grand déballage, l’ancienne femme du président d’honneur du Front National a également posé nue en couverture du magazine Playboy. De quoi nourrir la rancœur de son ex-mari et de ses filles.
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Peu rancunières, ces dernières auraient pourtant plaidé en sa faveur pour que, des années plus tard, leur père accepte de loger leur mère sans le sou dans une dépendance de sa vaste propriété des Hauts-de-Seine.
La "trahison" de Marie-Caroline
Si Marine Le Pen a décidé de marcher dans les pas de son père, sa sœur Marie-Caroline a pris un autre chemin. En 1998, alors que Bruno Mégret a provoqué la scission du parti d’extrême droite, elle et son mari, Philippe Olivier, se sont ralliés à lui. Un coup dur pour Jean-Marie Le Pen qui était alors aux commandes du FN. Au JT de 20 heures, celui-ci a même dénoncé l’attitude des "femmes qui ont l’habitude de suivre leur mari ou leur amant plutôt que leur père". Dans la foulée, Marie-Caroline décidé de quitter le domicile familial de Saint-Cloud.
Leurs relations ne sont pas réchauffées avec les années, le père et la fille étant toujours brouillés. Marie-Caroline a toutefois récemment essayé de calmer le jeu en défendant Jean-Marie Le Pen après les propos "déplacés" de Florian Philippot.
La "faute politique" de Jean-Marie
En 2005, Jean-Marie Le Pen a déclaré à propos de la Seconde Guerre mondiale : "En France du moins, l’Occupation n’a pas été particulièrement inhumaine, même s’il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés". Des propos qui lui ont non seulement valu une condamnation à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour contestation de crime contre l’humanité mais également, de déclencher la colère de sa fille, Marine. Alors vice-présidente du parti présidé par son père, elle avait menacé de démissionner.
Marine Le Pen est finalement restée au FN, elle en a même pris les commandes à la suite de son père et n’a pas hésité a dénoncé une "faute politique" lorsque l’année dernière il a proposé de faire "une fournée" de tous les artistes qui s’opposent au FN, comme Patrick Bruel.
Le "suicide politique" du père
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Le dernier clash qui a éclaté au sein du clan Le Pen est sans doute celui qui pourrait avoir la conséquence la plus lourde : l’exclusion de Jean-Marie Le Pen. Depuis que ce dernier a déclaré que les chambres à gaz étaient un "détail" de la Seconde Guerre mondiale, le torchon brûle entre lui et sa fille. A tel point que celle-ci a évoqué un "suicide politique" de son père et même réuni le bureau exécutif du parti pour décider ou non du sort de Jean-Marie Le Pen au FN. Actuellement président d’honneur de ce parti, il devrait dans un premier temps en être exclu pendant dix jours avant peut-être d’en être définitivement exclu. La décision devrait être annoncée ce jeudi soit sur TF1.
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