De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Affaire Alexandre Benalla : une victime presque inconnue
Alexandre B. habitant Toulouse s’est retrouvé bien malgré lui impliqué dans l’affaire Alexandre Benalla. S’il ne travaille ni à l’Elysée et qu’il n’a aucune fonction, il a revanche un nom et un prénom quasi identiques à l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron, à trois lettre près. Résultat, quand des petits malins ont cherché "Alexandre Benalla" sur Facebook, c’est sur son profil qu’ils sont tombés, et c’est lui qui a pris, ainsi qu’il le raconte à La Dépêche. "Sur mon compte Facebook, j'ai reçu des messages d'insultes. Au début, je n'ai pas vraiment prêté attention puis les messages se sont multipliés dans ma boîte ! Pourtant ce n'était pas mon anniversaire", raconte ce Toulousain.
En plus d’avoir un patronyme proche d’Alexandre Benalla, il est comme lui originaire d’Evreux, un détail qui figure également sur son compte Faceook. Passé la surprise d’avoir été confondu, c’est un tout autre sentiment qui a envahi Alexandre B.
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Affaire Alexandre Benalla : le dépôt d'une plainte
Au fur et à mesure que l’affaire Alexandre Benalla a pris de l’ambleur, le jeune Toulousain n’a pas que constater la grande variété des mots d'insultes qu’on lui adressait : "II y avait toutes sortes de messages. Des félicitations, des insultes homophobes, des menaces. Un flot de haine s'est déversé. J'ai dû recevoir au moins une centaine de ces messages dont certains venaient de l'étranger". C’est d’ailleurs cela qui a motivé son dépôt de plainte au tribunal de grande instance de Paris pour injures publiques aggravées, des faits passibles d’un an de prison et de 21 000 euros d’amende.
Quant à changer de nom sur Facebook, il n’en est pas question pour Alexandre B.. "Ça fait 10 ans que j'ai créé mon compte. Je l'utilise avec mes amis et ma famille dont certains sont loin. Je m'en suis aussi servi professionnellement. Je ne vois pas pourquoi je me pénaliserais", dit-il alors que son avocat précise que cela ne changera rien aux résultats de l’algorithme Facebook : "Le moteur de recherche a intégré le nom de mon client". Il tient également à assurer que toute injure homophobe sera accompagnée d'une plainte nominative.