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Dans son journal de bord hebdomadaire diffusé vendredi, Jean-Marie Le Pen a évoqué l'actualité de ces derniers jours. Il en a profité pour faire le rapprochement entre individus fichés S et "camp de concentration" lors d'une "blague" douteuse.

Comme chaque semaine, Jean-Marie Le Pen a fait part de son point de vue sur l’actualité de France et d’ailleurs, dans une vidéo/journal de bord diffusée vendredi sur Youtube. 

Entre l’attentat d’Orlando perpétré dans une boîte de nuit gay et l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville, l’eurodéputé a pu donner libre cours à ses réflexions, allant même jusqu’à faire une "blague" particulièrement douteuse, repérée par le Lab d’Europe 1.

Après avoir avancé que le Ramadan serait peut-être une période "propice" au terrorisme, la présentatrice du journal de bord, Marie d’Herbais, a interrogé Jean-Marie Le Pen sur les personnes fichées S et les mesures qui pourraient être prises à ce sujet. Ce dernier a répliqué:

"Je crois qu'il y a un certain nombre de gens qui proposent des camps de rétention, pour ne pas dire des camps de concentration je pense, n'est-ce pas, où seraient les suspects, parce que tant que quelqu'un n'a pas accompli une action criminelle ou délictuelle, il est réputé innocent, bien qu'il peut être dangereux parce que par ses relations, ses comportement,  il se signale comme un ennemi. Il est d'assez bonne politique de se mettre à l'abri des attaques de ce genre de personnages."

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Ah si j’étais au gouvernement…

Le président d'honneur du Front National a ajouté que ces mesures "correspondent à l’état de guerre" et que justement "Monsieur Valls n’a-t-il pas dit lui-même que nous étions en guerre ?".

L’eurodéputé a finalement lancé : "Je ne suis pas au gouvernement mais si j'étais au gouvernement je pense que je prendrais des décisions plus énergiques que celles qui sont prises aujourd'hui."