Si ce week-end s’annonce calme avec des températures de saison, la météo devrait fortement se détériorer la semaine prochaine avec de fortes rafales de vent attendues dans le Nord du pays.
La possibilité d’une réconciliation père et fille s’éloigne un peu plus. Mardi, Jean-Marie Le Pen a annoncé à l’AFP qu’il participait, en tant que président des Comités Jeanne, à une alliance avec d'autres formations d’extrême-droite pour les élections législatives. Ils présenteront 150 à 200 candidats qui seront des concurrents du Front national dans plusieurs circonscriptions, dont celle d’Hénin-Beaumont, rapporte La Voix du Nord. Un coup dur contre Marine Le Pen.
Après sa défaite au second tour, une candidature de Marine Le Pen dans la circonscription d’Hénin-Beaumont avait été évoquée. La présidente du Front national a jusqu’à vendredi pour se prononcer, date limite de dépôt des candidatures. Si elle venait à briguer un siège de député dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, elle fera face à une candidate se présentant sous la bannière "Union des patriotes" avec le soutien explicite de Jean-Marie Le Pen. Selon L’Obs, il s’agirait d’une ancienne conseillère régionale, exclue du Front national et ralliée au Parti de la France de Carl Lang.
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"Ce n'est pas parce qu'on ne les aime pas qu'on leur envoie des candidats"
En vue des législatives, "l’Union des patriotes" rassemble les Comités Jeanne, fondé par Jean-Marie Le Pen, le Parti de la France de Carl Lang, le mouvement Civitas d’Alain Escada ainsi que le Siel, parti souverainiste, de Karim Ouchikh. L’enjeu majeur pour ces petites formations d’extrême-droite est d’obtenir des financements publics, accordé lorsqu’au moins 50 candidats d’un mouvement ont obtenu plus d’1% des suffrages exprimés au premier tour.
L’Union des patriotes semble déterminée à maintenir ses candidatures face au Front national y compris dans le fief de Marine Le Pen. "Ce n'est pas parce qu'on ne les aime pas qu'on leur envoie des candidats. (…) Rien ne nous permet d'imaginer que notre candidate se retire. Elle n'a aucune raison d'hésiter, après avoir été chassée du FN. (..) On ne cible pas les cadres du FN", a déclaré Lorrain de Saint Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne, à L’Obs.
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