Jean-Luc Mélenchon s'explique sur ses critiques envers Léa SalaméAFP
Pendant l'émission Grand Rendez-vous ce dimanche sur Europe 1, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur sa critique acerbe envers Léa Salamé et les accusations qu'il avait porté sur ses "liens communautaires". Le leader de la France Insoumise assure avoir été mal compris. 

Jean-Luc Mélenchon était l'invité de l'émission Grand Rendez-vous du dimanche 17 décembre pour Europe 1, Cnews et les Echos. Le député des Bouches-du-Rhône est revenu sur son passage dans l'Emission Politique, le 30 novembre dernier, et les critiques très vives qu'il a émises après.

Le leader de La France Insoumise a de nouveau dénoncé un traquenard -  "j'ai dû affronter deux heures de pièges à deux balles" - mais surtout,  il est aussi revenu sur la polémique qui a suivi.

Jean-Luc Mélenchon s'est ainsi expliqué sur la note qu'il a postée sur son blog peu après l'émission, et dans laquelle il accusait la journaliste Léa Salamé de ne pas avoir fait son travail. Il avait aussi fait mention de ses ''liens communautaires'', écrivant : "Je ne me suis pas préoccupé de ses liens familiaux, politiques et communautaires."

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L'incompris

Comme le rapporte le HuffPost, eu micro d'Europe 1, Jean-Luc Mélenchon a expliqué avoir été mal incompris. En parlant de "liens communautaires", il voulait évoquer ''le communautarisme médiatique" : "Le communautarisme c'est quand un groupe humain attribue aux membres qui le composent des aptitudes qui seraient liées à la communauté. Il y a un groupe de journalistes qui se considère comme une communauté politique. Ils se disent : parce qu'il est journaliste, il a raison (…) C'est la vérité que ce groupe s'approprie. Et leur art est de faire croire que dès que vous contestez une personne, vous contestez tout le groupe. Ça aussi c'est du communautarisme. Les gens ont voulu créer une insinuation à mon égard".

Peu après son passage dans l'Emission Politique, Jean-Luc Mélenchon a lancé une pétition où il demande la création d'un Conseil déontologie du journalisme. Selon lui, les journalistes auraient "abusé de leur autorité pour truquer des chiffres et mentir délibérément".