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Selon une information relayée par Le Figaro, les contribuables français pourraient bientôt payer leurs impôts dans les bureaux de tabac "à partir du 1er juillet 2020, et dès le 1er janvier dans 18 départements test". C'est en tout cas ce qu'a annoncé le ministre de l'action et des comptes publics Gérald Darmanin à l'occasion d'une interview donnée à Vosges matin et publiée ce mercredi 24 juillet.
Impôts : 4 700 points de contact répartis sur tout le territoire
"Il s'agit de rendre ce service plus accessible, grâce à un réseau plus étendu que celui de la Direction générale des finances publiques", a ainsi affirmé le locataire de Bercy. Ce seront au total près de 4 700 points de contact de proximité (répartis dans 3 400 communes) qui accueilleront les usagers au plus proche de leur domicile.
Les contribuables pourront s'acquitter de leurs impôts en liquide jusqu'à 300 euros, car ils "veulent encore payer en liquide, parce qu'ils sont âgés, qu'ils n'ont pas internet ou qu'ils n'ont pas de compte bancaire", a-t-il souligné. Avec une carte bleue, le montant sera "sans limitation". Selon le ministre, cette "nouvelle mission des buralistes" sera "effectuée en partenariat avec la Française des Jeux".
Bercy précise que cette mesure concerne uniquement les particuliers n'étant pas soumis au prélèvement à la source. Les contribuables pourront aussi rembourser dans les bureaux de tabac les trop-perçus versés au titre de réductions ou de crédits d'impôts. Ils ont déjà la possibilité d'y régler leurs amendes ou d'acheter des timbres fiscaux.
Gérald Darmanin : bientôt 15 000 postes de fonctionnaires supprimés ?
Cette décision doit aussi permettre de simplifier le travail de l'administration fiscale. A Bercy, on explique ainsi que le traitement des impôts payés en espèce est très chronophage. Il représente aussi un risque pour la sécurité des agents du fisc puisque chaque année des braquages ont lieu dans des centres d'impôts.
Par ailleurs, dans le même entretien, le ministre a estimé à "autour de 15 000" le nombre de postes de fonctionnaires d'Etat qui seront supprimés durant le quinquennat, dont "moins de 2000" en 2020.