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Si l’ancien Premier ministre fait l’objet de toutes les attentions concernant le conflit qui l’oppose à Jean-Pierre Jouyet, ce dernier a tenu à se replacer dans le champ politique. Ainsi, François Fillon a dévoilé dans Le Figaro Magazine de ce week-end ses propositions chocs concernant la question migratoire. Plaidant pour une "immigration maîtrisée", le candidat à la primaire de l’UMP de 2017 n’entend pas céder ce thème au Front National. Voici les quatre propositions qui ressortent de son entretien.
1. Inscrire "la capacité d’accueil et d’intégration de la France dans la Constitution"
Souhaitant faire de l’immigration "une politique d’Etat", François Fillon exprime sa volonté d’inscrire "dans la Constitution le principe que notre politique d’immigration dépend de la capacité d’accueil et d’intégration de la France".
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De cette politique découlera un débat annuel portant "sur le nombre d'immigrés que nous pouvons accueillir, les qualifications professionnelles qu'on veut privilégier et les régions du monde vers lesquelles on veut se tourner" précise-t-il. En outre il souhaite que le chiffre que les chiffres d’immigrés arrivant sur le territoire soit "beaucoup plus faible".
2. Un délai de deux ans "après l’arrivée régulière sur le territoire" pour les prestations sociales
Mettant en avant un un taux de chômage "le plus élevé de tous les pays européens" ainsi que les difficultés économiques de la France, l’ancien locataire de Matignon estime que "nous ne sommes pas en mesure d’offrir un travail, un logement, un accès à toutes les prestations sociales à tous ceux qui aspirent à s’installer sur notre territoire".
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Considérant que nécessité il y a de "rendre moins attractives" les prestations sociales, François Fillon propose de supprimer l’Aide médicale d’Etat, car il considère que son coût est "insupportable". Ainsi, il préconise qu’on "ne puisse pas avoir accès ni aux prestations d’aides sociales, ni aux allocations familiales, ni aux aides au logement moins de deux ans après l’arrivée régulière sur le territoire".
3. Des "quotas" fixés par le Parlement
Afin d’éviter le communautarisme, l’ex-Premier ministre souhaite autoriser les statistiques d’origine (interdites jusque-là) et ce, afin de fixer des "quotas" votés par le Parlement. Ces statistiques d’origine rassembleraient selon lui la nationalité, l’origine géographique etc.
4. Durcir les conditions d’acquisition de la nationalité Française
Poursuivant dans son développement, François Fillon souhaite "la refonte totale de l’hébergement des demandeurs d’asile". La solution selon lui serait de "généraliser la rétention administrative". Hostile au droit de vote des étrangers aux élections locales, François Fillon entend "durcir les conditions de la nationalité Française". Dans son plaidoyer très droitier, le député de Paris s’est également déclaré favorable à l’instauration d’un "nouveau traité de Schengen" assorti "d’un corps de gardes-frontières européens".
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