La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
On peut-être en désaccord profond avec une politique et vouloir pourtant y collaborer. C'est en tout cas la position choisie par Laurence Bonne fraîchement nommée conseillère pour les affaires économiques et financières de l'Elysée.
En mai dernier, elle qualifiait dans une tribune publiée dans L'Opinion le bilan économique de François Hollande de "désastreux". Et ce n'est pas le seul terme gratiné qu'elle consacrait à la politique du président.
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"Absence totale de politique économique"
La désormais nouvelle conseillère auprès de François Hollande ne portait visiblement pas le programme économique du gouvernement dans son coeur. Elle pestait alors contre "l'absence totale de politique, qui va conduire la France dans trois ans à recenser 3 millions de chômeurs, 3-4% de déficit, une dette à 100% du PIB et des jeunes très diplômés qui continuent de s'installer à l'étranger".
Dans ce texte titré "Arrêtons le massacre", celle qui était alors directrice des études économiques pour l'Europe à Bank Of America Merrill Lynch dénonçait "les choix de politique économique sont quasiment inexistants" qui auraient pour conséquence à terme de "mettre droite et gauche classiques au 3e rang derrière le FN".
Pour cette économiste, la politique mise en oeuvre par Manuel Valls "ne vise ni à soutenir la demande à court terme, ni à élever le potentiel de croissance de long terme". Une divergence de point de vue radicale qui témoigne au moins d'une chose positivie : l'ouverture d'esprit des deux parties.
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