Hologramme, réalité augmentée... : une présidentielle à la pointe de la technologie !© Captures d'écrans
Entre l'hologramme de Mélenchon, les affiches animées de Le Pen, et le robot de Benoît Hamon, les candidats à l'élection présidentielle rivalisent d'inventivités pour transmettre leur programme.
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Jean-Luc Mélenchon

C'est en quelque sorte le précurseur. En réalisant un double meeting, dans deux lieux différents et à la même heure, Jean-Luc Mélenchon a révolutionné cette campagne présidentielle. Son pouvoir d'ubiquité, il le doit à un hologramme, projeté en février dernier à Aubervilliers alors qu'il se trouvait à Lyon. Mardi soir, à cinq jours du scrutin, Jean-Luc Mélenchon a refait le coup de l'hologramme.

Une technologie, mise au point par une start-up parisienne, qui a permis au candidat de La France insoumise de tenir un meeting à Dijon et de se démultiplier à Nantes, Clermont-Ferrand, Montpellier, Grenoble, Nancy et Le Port, sur l'île de la Réunion. 

Marine Le Pen

Le Front national avait lancé le 24 mars dernier une application, nommée "Marine Plus", qui utilise la réalité augmentée pour faire "parler" les affiches de campagnes de Marine Le Pen. Disponible sur toutes les plateformes de téléchargement, "Marine Plus" propose à l'utilisateur, en scannant avec son téléphone ou sa tablette les tracts et affiches de campagne de Marine Le Pen, de les voir prendre vie et s'incarner avec la candidate.

Benoît Hamon

A trois jours du scrutin, l'équipe de Benoît Hamon a décidé elle aussi d'utiliser la technologie pour délivrer les mesures de son programme. Le candidat socialiste vient de lancer "Botnoît Hamon", un bot (comprenez, un robot) capable de discuter avec les utilisateurs de Facebook et de répondre à leurs requêtes via une messagerie instantanée. 

Vidéo du jour

François Fillon

Avant Marine Le Pen et Emmanuel Macron, François Fillon a été le premier à participer à un jeu de questions/réponses via l'application Snapchat. Un réseau social prisé par les adolescents qui s'échangent de courtes vidéos. Passage obligé dans l'interview, le choix de son "filtre" préféré qui permet de se voir agrémenté d'un costume sur la tête, ou avec des déformations corporelles. François Fillon, comme on peut le voir, a opté pour les lunettes hippies.