Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
" Au lendemain de la publication des derniers chiffres de l’Insee, le Premier ministre sera notamment interrogé sur la question du déficit ", a indiqué TF1 dans un communiqué relayé par l’AFP. Il viendra par ailleurs dévoiler les tout derniers arbitrages du gouvernement sur le travail et s'exprimera sur plusieurs sujets d'actualité, a ajouté la chaîne.
Au menu : augmentation des impôts, réforme de l'assurance chômage...
Des annonces en réaction aux chiffres catastrophique sur le déficit public dévoilés par l'Insee mardi un à 5,5% du PIB en 2023, soit 0,7 point de plus que l'année précédente, et 0,6 point de plus qu'initialement prévu par le gouvernement.
Le gouvernement avait prévenu début mars que le déficit serait « significativement » plus élevé que sa prévision de 4,9 % du PIB. Gabriel Attal doit répondre « en direct aux questions de Gilles Bouleau accompagné de Marie Chantrait, François Lenglet et Adrien Gindre », a préciséTF1.
Par ailleurs, un débat sur les finances publiques aura lieu le 29 avril à l’Assemblée nationale. Après une prise de parole du gouvernement, les représentants de tous les groupes politiques pourront s’exprimer dans l’hémicycle lors de ce "débat d’orientation et de programmation des finances publiques ", rappelle un article de l 'Express.
Au menu : une éventuelle réforme de l'assurance-chômage, alors que les dépenses sociales sont dans le viseur de l'exécutif pour réduire le déficit, ainsi que la semaine de quatre jours, encore à l'état expérimental.
Une augmentation des impôts non exclue ?
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, dans un rétropédalage spectaculaire, a récemment écarté cette possibilité, d'autres voix de la majorité n'excluent en revanche pas cette hypothèse. C'est notamment le cas de François Bayrou et Yaël Braun-Pivet, qui appellent à ouvrir le débat, pointe un article de Var matin.
Même si, dix milliards d'euros de coupes ont déjà été actées mi-février sur le budget 2024, notamment dans les secteurs de la transition écologique, du travail ou de l'éducation. Dans le budget 2025, Bercy estime que les efforts réalisés devront être de l'ordre d'"au moins 20 milliards d'euros".
"Nous allons poursuivre sur cette voie de rigueur et de responsabilité avec toujours un fil rouge (...) celui du travail" parce que "plus nous aurons de Français qui travaillent, plus nous aurons de possibilités d'équilibrer nos finances", a assuré le Premier ministre mardi, en citant la réforme de l'assurance chômage.
Autre sujet sur le grill... l'assurance chômage.
Une nouvelle réforme de l'assurance chômage ?
Autre sujet brûlant qui pourrait très certainement être abordé ce soir : une nouvelle réforme de l'assurance chômage. Un dossier qui figure parmi les pistes envisagées par l'exécutif pour doper l'emploi, mais elle est contestée par les syndicats, après celles controversées de 2019 et de 2023.
La position du gouvernement est la suivante : Gabriel Attal entend "rouvrir" ce chantier, en défendant "un modèle social qui incite davantage à l'activité". Bruno Le Maire de son côté rappelle depuis des semaines l a nécessité de réduire la durée d'indemnisation des chômeurs, arguant que les réformes de structures sont nécessaires pour atteindre le plein emploi. Il plaide pour une reprise en main "définitive" par l'État de l'assurance chômage, actuellement pilotée par les partenaires sociaux, via l'Unédic, organisme paritaire, développe également Var matin.
Enfin, Gabriel Attal pourrait également évoquer la "désmicardisation" ou encore les bas salaires, et les nouvelles formes de travail, comme la semaine de quatre jours, encore au stade expérimental.