De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La fronde menée par le député UMP des Yvelines, Henri Guaino à l’encontre du juge Gentil ne fait pas l’unanimité. Alors que Henri Guaino, soutenu par 105 députés UMP, proteste contre la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans le dossier Bettencourt, les réactions se font nombreuses. La dernière en date vient de Harlem Désir qui a jugé la fronde du député UMP de "pression inacceptable". "Une partie de la droite, et l'UMP en particulier, a un problème avec l'indépendance de la justice", a-t-il ainsi déclaré. Le numéro un du Parti Socialiste a d’ailleurs estimé que "Henri Guaino devrait s'en tenir au principe élémentaire de nos institutions, la séparation des pouvoirs. Là, il est en pleine confusion, c'est une sorte de berlusconade".
Une intrusion du politique dans la justice ?
La question de la séparation des pouvoirs, et plus particulièrement l’indépendance de la justice est sur toutes les lèvres à gauche comme à droite. Le sénateur Europe écologie-Les Verts, Jean-Vincent Placé a qualifié le soutien des députés à Guaino de "scandaleux". L’ex-garde des Sceaux Elizabeth Guigou a, quant à elle, réagi à l’affaire : "quand on est élus à l'Assemblée nationale, on respecte les institutions". Nathalie Kosciusko-Morizet n'a, de son côté pas accordé son soutien à son collègue de l'UMP concernant cette affaire.
Et alors qu'une information judiciaire a été ouverte à l’encontre d’Henri Guaino pour "outrage à magistrat" après que celui-ci ait déclaré que le juge Gentil a "déshonoré la justice", ce dernier a par ailleurs affirmé qu’il ne répondrait pas aux questions de la police.