Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
La « présidence normale » has been
François Hollande a ainsi reconnu que la « présidence normale » à laquelle il tenait tant apparaissait déjà comme un concept « vieux et ancien », la véritable question aujourd’hui étant la crise qui inquiète les Français. « On n'est pas dans la situation de 1997 d'une croissance forte » a rappelé le chef de l’Etat, pour qui « ce n'est pas l'histoire de la France qu'il faut rappeler, c'est le récit de la France de demain ». François Hollande voit donc loin, son objectif : l’Etat de « la France dans dix ans ». Sensible aux inquiétudes des Français (et aux sondages), « personne n’est indifférent à l’état de l’opinion », le président de la République sait aussi que sa cote de popularité ne pourra remonter que « s’il y a des résultats ».
« Les responsables politiques croient à ce qu'ils disent »
A un journaliste allemand qui lui demandait s’il croyait « vraiment à ce qu’il racontait », François Hollande a répondu : « Les responsables politiques croient à ce qu'ils disent, c'est une erreur de penser qu'ils mentent, ils peuvent se mentir à eux-mêmes, se tromper, mais je crois à la sincérité des hommes politiques ». Et il l’a réaffirmé, « nous sommes sortis de la récession ». Il a également tenté de rassurer sur la cohésion de son gouvernement. « Il y a toujours des doutes dans la majorité mais que son sort et celui du président sont liés. On est tous ensemble » a-t-il affirmé.
Quelques jours de vacances en privé
A ceux qui ne le trouvent pas assez à gauche, François Hollande réplique. « Ça serait quoi, être plus à gauche en ce moment, c'est penser que parce qu'on ferait un point de plus de déficit, ça irait mieux ? » Et il assure tout faire pour « donner un avenir à la France ». « La ligne que j'ai choisie est une ligne qui permet les réformes, donc c'est une ligne réformiste ». François Hollande a en tout cas promis « de faire une rentrée avec de nouvelles idées, de nouvelles propositions ». Après, toutefois, quelques jours de vacances. Sa destination restera elle secrète. « Je vais essayer de trouver les conditions de la liberté » a indiqué le chef de l’Etat. Ceux qui s’attendent à le voir à Brégançon pourraient être déçus. « Brégançon, c'est très bien sauf que vous êtes enfermé à peu près dans les mêmes conditions qu'à l'Élysée ».