Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
La « présidence normale » has been
François Hollande a ainsi reconnu que la « présidence normale » à laquelle il tenait tant apparaissait déjà comme un concept « vieux et ancien », la véritable question aujourd’hui étant la crise qui inquiète les Français. « On n'est pas dans la situation de 1997 d'une croissance forte » a rappelé le chef de l’Etat, pour qui « ce n'est pas l'histoire de la France qu'il faut rappeler, c'est le récit de la France de demain ». François Hollande voit donc loin, son objectif : l’Etat de « la France dans dix ans ». Sensible aux inquiétudes des Français (et aux sondages), « personne n’est indifférent à l’état de l’opinion », le président de la République sait aussi que sa cote de popularité ne pourra remonter que « s’il y a des résultats ».
« Les responsables politiques croient à ce qu'ils disent »
A un journaliste allemand qui lui demandait s’il croyait « vraiment à ce qu’il racontait », François Hollande a répondu : « Les responsables politiques croient à ce qu'ils disent, c'est une erreur de penser qu'ils mentent, ils peuvent se mentir à eux-mêmes, se tromper, mais je crois à la sincérité des hommes politiques ». Et il l’a réaffirmé, « nous sommes sortis de la récession ». Il a également tenté de rassurer sur la cohésion de son gouvernement. « Il y a toujours des doutes dans la majorité mais que son sort et celui du président sont liés. On est tous ensemble » a-t-il affirmé.
Quelques jours de vacances en privé
A ceux qui ne le trouvent pas assez à gauche, François Hollande réplique. « Ça serait quoi, être plus à gauche en ce moment, c'est penser que parce qu'on ferait un point de plus de déficit, ça irait mieux ? » Et il assure tout faire pour « donner un avenir à la France ». « La ligne que j'ai choisie est une ligne qui permet les réformes, donc c'est une ligne réformiste ». François Hollande a en tout cas promis « de faire une rentrée avec de nouvelles idées, de nouvelles propositions ». Après, toutefois, quelques jours de vacances. Sa destination restera elle secrète. « Je vais essayer de trouver les conditions de la liberté » a indiqué le chef de l’Etat. Ceux qui s’attendent à le voir à Brégançon pourraient être déçus. « Brégançon, c'est très bien sauf que vous êtes enfermé à peu près dans les mêmes conditions qu'à l'Élysée ».