Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Nicolas Sarkozy en est persuadé. À tel point qu’il l’a répété tout au long de sa campagne : s’il a perdu en 2012, c’est un peu (voire beaucoup) de la faute à François Bayrou qui avait appelé à voter François Hollande lors du deuxième tour de la présidentielle.
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Une responsabilité que conteste farouchement le maire de Pau qui a vivement réagi ce mercredi au micro de RTL. "Celui qui a fait battre Nicolas Sarkozy en 2012 on le connait très bien, exactement, il est identifié par tout le monde et c’est Nicolas Sarkozy lui-même !" a déclaré François Bayrou dénonçant les "attitudes" et la "manière d’être" du nouveau patron de l’UMP. Et selon le président du Modem, c’est bien le rejet de sa personne qui a conduit "trois ou quatre millions de Français qui n’étaient pas de gauche" à faire "le choix de l’alternance".
En outre, François Bayrou a pointé "ce genre de vendetta, ou d’attitude dont l’agressivité est la marque" chez Nicolas Sarkozy. Des traits de caractères qui font que les Français "se disent que ce n’est pas cela qu’ils souhaitent pout les 5 ou 6 années à venir" a-t-il poursuivi. Ainsi, François Bayrou précise que ce retour marqué par des attaques visant le Modem le conforte dans l’idée de construire un centre fort afin de "préparer un autre avenir que cette fatalité qui serait ainsi imposée" expliquant que "les Français ont droit à autre chose".
"C'est curieux de faire l'élection d'un président de gauche, et après, pour être élu maire de Pau, de faire le choix d'appeler aux électeurs de droite" avait taclé Nicolas Sarkozy dimanche soir sur le plateau de TF1. Une attaque à laquelle François Bayrou a riposté ce mercredi.
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