Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Emmanuel Macron bientôt lâché par un ministre ? L’étrange situation de Gérald Darmanin
Les maroquins ministériels sont, semble-t-il, moins intéressants qu’une baronnie locale. Après Gérard Collomb, c’est Gérald Darmanin qui envisagerait d’abandonner Bercy pour rentrer au bercail. D’après Les Echos, dont Le Figaro relaie les informations, il "hésite sérieusement à quitter le gouvernement pour reconquérir sa ville de Tourcoing".
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Certes, Gérald Darmanin a profité d’un point d’étape sur le prélèvement à la source pour écarter la rumeur d’une démission prochaine en citant Jean-Luc Mélenchon, non sans ironie. Toutefois, comme le précise le Huffington Post, il n’a rien dit pour la suite.
C’est depuis le décès de Didier Droart, un proche qui lui a succédé en tant que maire de Tourcoing, que Gérald Darmanin envisagerait de revenir aux manettes de son fief. Si le trentenaire amorce son retour son retour dans les semaines qui viennent, la situation pourraient lui être très bénéfique selon un élu Les Républicains (LR). "Cela lui offrirait le temps de faire campagne pour la métropole de Lille en 2020. Il se referait une virginité à bon compte par rapport au gouvernement", estime-t-il dans les colonnes du Figaro.
Il n’est d’ailleurs pas le seul à y croire. La présence marquée de Gérald Darmanin dans le nord pousse de nombreux élus à l’imaginer de retour. "Il vise la conquête de la métropole lilloise, ce qui passe par un retour par la case Tourcoing", assure un poids lourd local. Même ses collègues au gouvernement ne font pas de secret de ses ambitions ! "Il n’a jamais caché son intérêt pour les élections de 2020", reconnaît un ministre.
"Je rentrerai au plus tard à la fin du premier semestre 2019, après les européennes", aurait même déclaré l’intéressé en privé à un de ses amis…
Emmanuel Macron : le grand écart avec Edouard Philippe ?
"Nous avons pris une décision que nous savions impopulaire et qui s’est révélée impopulaire, mais qui ne nous paraît pas remettre en cause la façon dont nos concitoyens peuvent se déplacer. Et qui, en revanche, produit des résultats", a affirmé Edouard Philippe au centre de rééducation et de réadaptation de Coubert, en Seine-et-Marne. Fort de "chiffres historiques", le Premier ministre n’entendrait rien lâcher, affirme France TV.
Pourtant, à l’évidence, ce n’est pas vraiment l’avis d’Emmanuel Macron. Leur désaccord sur le sujet est le premier gros accroc connu au sein du couple exécutif. Le président n’a pas hésité à qualifier la mesure de "connerie" et a récemment tenu à rappeler à Laurent Wauquiez, patron des Républicains, qu’elle ne figurait pas dans son programme rapporte Cnews. Il s’est d’ailleurs déclaré favorable à des aménagements, le 15 janvier dernier…
En outre, la rigueur budgétaire qu’incarne Edouard Philippe a été longuement critiqué en interne depuis le début de la crise des "gilets jaunes", souligne le Journal du Dimanche. Il serait trop raide, ne cèderait rien. Tant et si bien qu’entre les deux hommes, les relations se sont considérablement tendues : au point d’envisager un potentiel remplacement d’Edouard Philippe, au plus fort de la crise poursuit l’hebdomadaire. Certains de ses proches assuraient "ne pas trop se faire d’illusions pour la suite", puisque le Premier ministre était "à la place du mort de la Vè République"…
Depuis une démission d’Edouard Philippe n’est plus évoquée, mais le grand écart sur les 80 km/h, la mesure phare du Premier ministre, continue.
Ces ministres qui ont abandonné Emmanuel Macron : Gérard Collomb, Nicolas Hulot…
Depuis le début du quinquennat, Emmanuel Macron a du faire face à près d’une dizaine de démissions. Richard Ferrand, avant d’être nommé président de l’Assemblée nationale, était ministre de la Cohésion des territoires. Il a du quitter ses fonctions après un peu plus d’un mois à la suite de l’affaire des mutuelles de Bretagne.
Sylvie Goulard, issue du MoDem a elle aussi du quitter son maroquin après un mois. Elle était ministre des Armées, mais a fait l’objet d’une enquête préliminaire visant à vérifier les conditions d’emploi de ses assistants parlementaires. Même situation pour Marielle de Sarnez, ancienne ministre des Affaires européennes et François Bayrou, ex-ministre de la Justice.
Puis est survenu, rappelle 20 minutes, le départ fracassant de Nicolas Hulot. Le militant était, à l’époque, ministre de la Transition écologique. Dans la foulée, Laura Flessel, ancienne ministre des Sports, a annoncé son départ pour "raisons personnelles". Toutefois, il est probable que ce soit sa situation fiscale qui l’ai contrainte à quitter le gouvernement…
Peu après le départ de Nicolas Hulot, un autre poids lourd du gouvernement a abandonné Emmanuel Macron, partant avec pertes et fracas : il s’agit de Gérard Collomb. Il a d’abord présenté sa démission au chef de l’Etat, que celui-ci a refusé. Mais le baron lyonnais a "maintenu" sa proposition de démission… Et a su forcer la main du président. Il travaille actuellement à sa réélection à Lyon, pour les municipales de 2020.