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Henri Guaino et Aquilino Morelle peuvent se targuer d'avoir connu le bureau "Sésame". Les deux hommes, anciens conseillers respectifs de Nicolas Sarkozy et François Hollande ont momentanément occupé ce salon qui "rendrait fou" les occupants de l'Elysée.
Situé au premier étage, à l'angle sud-est de l'Elysée, le bureau laissé vacant suite à la démission d'Aquilino Morelle possède une particularité. Il dispose en effet d'un accès privilégié au bureau du président : seul un secrétariat le sépare du "salon doré" où travaille le chef de l'État. "Ce bureau, somptueux, est considéré comme un doublon du bureau présidentiel",a souligné dans Le Figaro l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Camille Pascal. "Il a une force symbolique très forte. Son occupant est placé d'emblée dans l'intimité du président qui doit passer par une porte dérobée, longer le petit couloir qui conduit au salon d'angle, pour regagner ses appartements privés", a-t-il ajouté. Et cette pièce aurait des conséquences étranges sur ses occupants. Si bien que les pensionnaires de l'Elysée lui ont récemment donné un sobriquet : "C'est le bureau qui rend fou", a plaisanté dans Le Figaro un conseiller de François Hollande qui a préféré garder l'anonymat. "C'est vrai, ce bureau rend fou", a renchéri une ancienne conseillère élyséenne. "D'ailleurs, l'Élysée, de manière générale, rend fou. Surtout les hommes... ", a t-elle continué.
La ruse d'Henri Guaino
Le Figaro a par ailleurs révélé une drôle d'anecdote qui semble révéler le pouvoir étrange qu'aurait exercé le bureau "Sésame" sur Henri Guaino. Le député UMP des Yvelines aurait en effet profité d'un voyage présidentiel de Nicolas Sarkozy, pour prendre possession du bureau. "La légende dit qu'Henri a fait exprès de rater l'avion pour chiper le bureau à Emmanuelle (Emmanuelle Mignon, ancienne directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, ndlr)", se souvient un ancien conseiller de Nicolas Sarkozy qui a préféré garder l'anonymat dans les colonnes du quotidien. "Il lui a expliqué ensuite qu'il souhaitait apparaître au même niveau que Claude Guéant dans la hiérarchie élyséenne, et qu'il devait par conséquent occuper le bureau symétrique à celui du secrétaire général, à côté du président", a-t-il ajouté.