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Une information judiciaire vient d’être ouverte par le Parquet de Paris sur de possibles malversations profitant à plusieurs sénateurs UMP, selon Le Parisien. Le quotidien précise que l’enquête porte sur des faits de "détournements de fonds publics", d’"abus de confiance" et de "blanchiment".
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L’instruction a été confiée au juge René Cross faisant suite à une enquête menée depuis plusieurs mois par la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA). Ces investigations font suite à un signalement de cellule antiblanchiment Tracfin.
Deux associations en cause
Deux associations de loi 1901 sont concernées dans cette affaire. L’union républicaine du Sénat (URS) et le Cercle de réflexion et d’études sur les problèmes internationaux (Crespi), toujours selon Le Parisien. Les premières conclusions de l’enquête révéleraient que les deux structures auraient perçu des fonds de la part du groupe UMP du Sénat "avant de les rétrocéder à ses membres" indique le quotidien.
Des détournements qui s’élèveraient jusqu’à 400 000 euros
Une source proche de l’affaire a indiqué au journal qu’un rapport de Tracfin avait été adressé en 2012 au procureur de la République en juin 2012 après avoir repéré des flux financiers suspects entre les comptes de l’URS et de Crespi.
Plusieurs chèques et virements de plusieurs milliers d’euros ont ainsi circulé entre les différentes structures. Le Parisien parle également de 130.000 euros en liquide qui ont été débités du compte de l’URS.
Les détournements de fonds pourraient s'élever à près de 400.000 euros en l'espace de deux ans.
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