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Des chiffres qui font plus que débat. Comme révélé par une enquête menée par nos confrères de Capital, les dépenses du gouvernement Borne, et celles de l'Elysée sont sujettes à de nombreuses interrogations. Une gestion qui paraît aléatoire voit des coûts parfois ahurissants. Lors des dernières élections présidentielles, le budget et les dépenses du gouvernement Macron suscitaient déjà de vives tensions nourries par les oppositions. Voici ce qu'il en est ces derniers temps.
Les promesses non tenues d'Emmanuel Macron
Le gouvernement Borne, dirigé par Emmanuel Macron, fait face à des critiques sévères en raison du coût astronomique de son fonctionnement. Malgré les promesses initiales du président de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires, la réalité est tout autre. Depuis sa première élection, le gouvernement a créé plus de 160 000 postes, une augmentation significative qui inclut le renforcement des effectifs dans des secteurs tels que la santé ou la justice. Cependant, ces ajouts ne justifient pas complètement le gonflement des dépenses, notamment en ce qui concerne les conseillers ministériels.
Le gouvernement Borne compte actuellement 565 conseillers, soit une quarantaine de plus que sous le quinquennat Hollande. Cette expansion a un coût exorbitant, atteignant 174 millions d'euros par an. Ces dépenses font du gouvernement actuel le plus cher de l'histoire de la Vème République, une réalité dénoncée par plusieurs observateurs et think tanks. Les promesses de réduction des coûts et d'une gestion plus économe semblent loin d'être tenues, alimentant ainsi les critiques et l'inquiétude publique.
Non seulement le gouvernement Borne suscite des préoccupations, mais également le train de vie de l'Elysée soulève des questions. Malgré un budget revu à la hausse à la fin de l'année précédente, le "château" présidentiel enregistre un déficit de plus de 12 millions cette année, principalement attribué à une activité présidentielle intense, marquée par de nombreux déplacements. L'examen des dépenses révèle des choix budgétaires surprenants, comme le renouvellement de l'argenterie pour un demi-million d'euros. Cette dépense extravagante rappelle le besoin d'une gestion plus rigoureuse des ressources publiques. Les comparaisons avec les pratiques budgétaires de présidents précédents, tels que Sarkozy et Hollande, mettent en évidence des efforts de réduction des coûts qui semblent absents dans la gestion actuelle. En plus des dépenses courantes, les avantages post-présidentiels accordés à Nicolas Sarkozy et François Hollande soulèvent des préoccupations sur l'utilisation des fonds publics. Les appartements de luxe occupés par ces anciens présidents sont entièrement financés par l'État, représentant des coûts substantiels pour les contribuables. Les chiffres détaillés incluent des loyers élevés, des charges, des dépenses informatiques, et même les coûts de protection personnelle. Les dépenses des anciens présidents soulèvent la question de la responsabilité fiscale et de la transparence post-mandat. En comparaison avec les efforts de réduction des coûts entrepris par certains de leurs prédécesseurs, ces dépenses semblent excessives et appellent à un réexamen des avantages post-présidentiels.Le dérapage budgétaire de l'Élysée et les dépenses surprenantes
Des privilèges post-présidentiels onéreux