De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’invalidation des comptes de campagne pour l’élection présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel n’est-elle pas une aubaine pour ce dernier ? C’est ce qu’avancent de nombreux observateurs qui voient en cet évènement le grand retour du champion de la droite dans la politique du pays. Du Figaro au Parisien, tous annoncent en effet le début de la course de l’ancien chef de l’Etat vers l’Elysée pour 2017.
Retrouver sa "liberté d’expression"
Si rien n'est confirmé pour l'instant, la classe politique et les médias s'agitent autour de l’annonce de Nicolas Sarkozy sur sa démission du Conseil Constitutionnel pour retrouver sa "liberté d’expression". L'ancien occupant de l'Elysée pourrait ainsi reprendre prochainement du service pour soutenir l’UMP mais également défendre son cas. Car la décision des Sages implique d’une part le règlement de 11.7 millions d’euros par l’UMP et d'autre part plus de 500.000 euros de frais à la charge directe de l'ancien chef d'Etat.
Nicolas Sarkozy pourrait ainsi reprendre une place pour la sauvegarde de l’UMP, "le jouet" que, selon lui, Jean-François Copé "a cassé".
Reste à savoir si la relation entre François Fillon qui brigue lui aussi officiellement en course pour 2017 et l’ex-président de la République restera politiquement correcte.